Connue comme la banque (hsbc) des présidents américains, mais aussi plus prosaïquement, comme celle des opérations et des coups fourrés du gouvernement américain à travers le monde, c’est par la Riggs qu’aurait transité l’argent vers la galaxie du Prince Bandar Bin Sultan, l’ambassadeur d’Arabie Saoudite aux États-Unis à cette époque, soupçonné d’avoir participé au montage des attentats du 11 septembre. Ces informations explosives sont consignées dans un chapitre de 28 pages du rapport rédigé par la Commission d’enquête du Congrès sur les événements du 11 septembre. Ce chapitre est la seule partie du rapport que les autorités américaines refusent jusqu’à ce jour de rendre publique.
Le rôle du Prince Bandar dans les attentas du 11 septembre y est très précisément identifié.
Indirectement, cette affaire révèle également les complicités de Barack Obama avec toute cette affaire. En février 2009, quelques semaines après avoir pris ses nouvelles fonctions présidentielles, Barack Obama, lors d’une rencontre avec les familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001, leur avait promit de rendre public le fameux chapitre de 28 pages du rapport de la Commission d’enquête sur le 11 septembre.
De fait, le Président Obama a menti aux familles des victimes. Il n’a toujours pas, jusqu’à ce jour, donné son accord pour que ces informations concernant le rôle du Prince Bandar et de l’Arabie Saoudite soient rendues publiques.