Navré doudou... Le concile n'a jamais voulu et pu exercer son pouvoir de juridiction sous la forme "solennelle et extraordinaire". Ses actes ne sont donc pas garantis par l’assistance infaillible absolue du Saint Esprit. Le concile a renoncé à l’exercice de son pouvoir ! C’est Jean XXIII qui l’a voulu ainsi. Si donc les actes du concile et tous les actes du magistère authentique qui s’ensuivent, ne sont donc pas infaillibles c’est qu'ils sont faillibles… Et s'ils sont faillibles, je n'ai aucune obligation d'y adhérer.
CQFD
La première chose c'est qu'une telle réponse démontre que certains fidèles n'écoutent (ce qu'ils croient être) l'Eglise, que lorsqu'ils y sont obligés, parce que c'est "de Foi" mais quand ce n'est pas obligatoire on y adhère surtout pas.
Or quand on est fidèle à l’Église on privilégie le jugement de cette Mère, l'Eglise, plutôt que le sien
que nenni pour certains.
La seconde chose c'est que tout est au contraire réunis pour un concile Infaillible en droit.
Bon texte de l'Abbé Belmont:
I. Vatican II est infaillible en droit
Voici une assemblée qui se présente ainsi : le Pape a convoqué officiellement l’ensemble des évêques de l’Église à siéger avec lui pour enseigner l’Église catholique tout entière ; cette convocation est solennelle, l’assemblée est plénière, les décisions sont promulguées selon les règles, paraphées, publiées, reçues. Il n’y a aucun doute, c’est un concile œcuménique, c’est l’Église enseignante dans sa totalité, c’est l’organe du magistère universel de l’Église. Les actes en sont par nature infaillibles. Ou, pour parler plus précisément, chaque fois que dans ses actes, le concile affirme qu’une doctrine est révélée, ou connexe à la Révélation ou contraire à la Révélation, il le fait infailliblement, sans qu’il soit possible qu’une quelconque erreur ou équivoque grève cette affirmation : et tout catholique, s’il veut demeurer tel, doit adhérer à cette affirmation et la tenir fermement.