Je découvert l'histoire à l'age de 30 ans a travers les romans historiques et je pense qu'il faudrait réformé se conservatisme dans cette matière et rendre un cour d'histoire comme un roman ou un théatre. Peut-être faudrait il embaucher des comédiens ou des conteurs à la place de ces profs incompétent et aigris par leur matière !
Cette matière, il ne faut pas seulement la connaitre mais il faut surtout savoir la transmettre.
:) je ne vous suivrai pas pour les comédiens, mais les conteurs, ça peut en effet se discuter.
Il faut faire aimer l'histoire avant de l'enseigner. L'histoire, c'est le gout de l'autre en se décentrant, forcément, pour comprendre les actes des hommes dans leurs contextes, l'histoire, ce n'est pas la causalité aride qu'on peut sortir de manière mécanique (d'autant plus dans une post-analyse), c'est aussi, surtout, de la passion, des émotions, des bons mots, des éclats de génies et des désastres pitoyables. Le relativisme, évidemment, aussi.
Je rejoint aussi, bien que ce soit à manier avec prudence, sur le roman historique. Si une bonne part sont assez mauvais quand l'écrivain ne transpose que médiocrement, d'autres sont très évocateurs.
l'une de mes amis, dans un contexte de néant culturel, faisait rejouer l'hommage aux mômes, certains récitaient celui-ci genou au sol, l'image prenait... ( alors que dans d'autres classes les réflexions c'étaient "M'sieur c'trop loin, napoléon, c'tait du temps de ma grand-mère" ou, mieux, à l'occasion d'une visite programmée à versailles encore "m'dame, on va voir le roi au château?")
Après, pour les profs d'Histoire, il faut admettre qu'il y en a de très différents intérêts. J'en ai eu un de bon au Lycée et une pas trop mal au collège ( Mais bon elle était communiste et mécaniste... a défaut d'autre chose, ça apprend l'importance des faits)