L'états investit parfois directement dans l'économie en créant des institution publique de prêt, il réalise en générale une plus value.
C'est exact. Mais quand l'etat crée ou achète une institution de crédit, il n'en finance en général que les fonds propres. Fonds propres qui ne couvrent généralement que 5% à 10% du financement des prêts de cette institution de crédit, le reste provenant en général de l'epargne de monsieur tout le monde.
D'autre part, l'état est lui même un acteur de l'économie car il finance de nombreux projet.
D'accord.
Enfin, le remboursement de la dette est le deuxième budjet de l'état et rentre dans les "dépenses" de l'état, on peut dire que l'état emprunte parsqu'il l'a déja fait dans le passé. C'est juste une question de point de vue qui ne remet pas en question ce que tu avances mais le relativise.
Ce n'est pas le remboursement de la dette qui est le deuxieme budget de l'etat, mais les charges d'intérêts sur la dette. À noter que, en % du PIB, les charges d'intérêts sur la dette sont à leur plus bas niveau depuis 1985. Ceux qui parlent d'une crise de la dette publique en France sont des incultes, à commencer par les agences de notation.
En pratique, les anciennes dettes sont remplacées par de nouvelles quand elles arrivent à échéance. Au total, le stock de dette a tendance à ne jamais baisser en absolu, mais peut assez facilement baisser en % du PIB. La Belgique par exemple a réduit sa dette publique de 140% du PIB en 1993 à 84% du PIB en 2007, et cela sans le moindre drame.