Tu pourras dire ce que tu veux je ne me suis absolument pas trompée sur ce sujet, et je me suis appuyée sur ce que les docteurs de l'Eglise ont écrit au sujet de la subordination du temporel au pouvoir spirituel. Maintenant que, toi, en tant que chrétienne, tu refuses cet aspect de ta religion (et une partie de l'Histoire) soit mais dans ce cas assume ta position, car sur ce fil tu n'assumes rien.
Tu as omis sciemment l'interprétation des deux glaives donnés par des Docteurs et Pères de l'Eglise qui n'interprètent pas ces passages évangéliques en parlant du pouvoir temporel de l'Eglise. Ces deux glaives symbolisent l'Ancien Testament et le Nouveau Testament. Le glaive de Pierre qui a tranché l'oreille est le symbole de l'Ancien Testament, l'ancienne loi ... Le glaive que tout chrétien doit désormais porter, c'est la Parole du Christ qui est Charité.
le Seigneur dit-il a Pierre : " C'est assez, " pour faire entendre que cette juste vengeance n'était permise que jusqu'au règne de l'Évangile, parce que la loi ne commandait que la stricte justice, tandis que l'Évangile enseigne la charité parfaite.
ps : je n'ai jamais dit que la charité était de la "gnagnaterie protestante", mais bon comme d'hab, tu fais semblant de ne pas comprendre et fais dire aux autres ce qu'ils n'ont pas dit.
Comme d'hab, tu fais l'innocente ...
le Moyen Age et le "christianisme médiéval" et non ce christianisme gnan gnan que certains nous servent aujourd'hui qui est plutôt un semblant de protestantisme, dont katou fait la promotion dès qu'elle en a l'occasion.
D'abord, je ne suis pas protestante alors je ne vois pas du tout pourquoi tu parles de protestantisme en me désignant comme celle qui en ferait la promotion et deuxièmement, faire la promotion de la Charité, ce n'est pas gnangnan pour une catholique comme moi, car c'est le coeur de l'enseignement du Christ. Deus Caritas Est, mais cela comment pourrais-tu le comprendre puisque tu refuses Dieu Trinité dont la Charité est son essence ...
Quant au pouvoir de l'Eglise...
Durant sa vie terrestre, le Christ s’est complètement abstenu d’exercer cette autorité ; ayant dédaigné autrefois la possession et le soin des choses humaines, il les abandonna alors et les abandonne aujourd’hui à leurs possesseurs. Vérité admirablement exprimée par ces vers : Non eripit mortalia, qui regna dat coelestia ». Par là nous est signifié un grand mystère de la vie historique de son Corps mystique, et la perpétuelle urgence de cette parole : « mon royaume n’est pas de ce monde », dont la raison profonde est la mission rédemptrice elle-même du Seigneur.
Faut-il penser que, sans nier pour cela la distinction des deux pouvoirs, ni la légitimité de droit naturel des autorités terrestres, cette suzeraineté temporelle a été, comme la souveraineté spirituelle elle-même, transmise par le Christ à l’Église et à Pierre ? Des théologiens l’ont cru jadis, partisans ce que l’on nomme le « pouvoir direct » sur le temporel. « Quelques théologiens, au cours de l’histoire, ont pu pousser la conviction enthousiaste du droit de l’Église jusqu’à revendiquer pour elle, directement, tout pouvoir terrestre. Le ne scandalizemus eos par lequel Notre-Seigneur motive sa pure et gracieuse concession en payant le didrachme, leur a paru la seule limite possible aux droits de la Mère des rachetés… » L’enseignement de Léon XIII, dans les encycliques Sapientiae christianae et Immortale Dei, semble bien leur donner tort, et de toute façon rejette absolument les exagérations violentes où certains canonistes du XIVe siècle étaient tombés.
Quoi qu’il en soit de ces derniers, les partisans de l’opinion, aujourd’hui si oubliée, que je viens d’évoquer, n’auraient jamais dû omettre la correction qui en tout cas s’impose immédiatement, et que suggère avec tant de justesse l’encyclique Quas Primas. On peut avoir un droit et ne pas l’exercer. Conviendrait-il que l’Église usât effectivement, même de la façon la plus discrète et la plus élevée, d’un pouvoir que son Maître a refusé d’exercer, je veux dire d’un pouvoir direct sur le temporel, lui donnant un souverain domaine universel sur les choses terrestres dans la ligne même du bien temporel des hommes à procurer ? Jamais, en fait, elle n’a usé d’un tel pouvoir. C’est que pour elle comme pour le Seigneur jésus, la mission rédemptrice prime tout. Il est venu pour souffrir et pour racheter, non pour dominer, et il en sera ainsi jusqu’à ce que son règne arrive, avec le siècle futur.