Précisément le mariage étant un sacrement et donc nécessairement religieux, il est immoral, impie et sans valeur lorsqu'il se détache de sa dimension religieuse et surnaturelle
Précisément, le contrat civil n'est pas religieux. Si l'Eglise s'abstient de donner son avis sur la question, elle s'abstient sur tous les contrats, toutes les actions, tous les actes non religieux.
bref, du grand n'importe quoi.
ce que vous nous faites, à part faire semblant de ne pas piger ce dont il est question (le contrat civil reconnu donc comme un contrat, cf au-dessus), c'est la démonstration qu'une libellule peut voler aussi vite qu'avion de chasse.
suffit qu'elle soit dedans.
Précisément elle ne s’abstient pas de donner son avis puisqu'elle le permet en tant que contrat civil "légal" issu d'un pouvoir "légal" et nécessaire à la vie en société pour les effets purement civils (la reconnaissance légale, le nom commun etc), quoi que se substituant au contrat civil issue d'une société civile chrétienne.
Toujours conditionné au respect de la Foi et des moeurs. L'obligation de passer par le mariage civil tomberais si elle impliquait, imaginons, l'obligation de renier Dieu.
Tout en précisant que ce contrat civil est indissociable pour un catholique du mariage religieux.
Et pour finir que le contrat civil seul est invalide, et qu'il ne représente en rien un contrat de mariage.
Et que les effets civils induits par le mariage civils ne constituent en rien une preuve de mariage au yeux de l'Eglise.
C'est parce que le contrat civil contracté seul, sans mariage religieux veut se substituer au mariage Catholique que l'Eglise, tout en enjoignant les fidèles à le contracter pour la reconnaissance publique du mariage, interdit le défend sous peine d'état habituel de péché mortel quand il est contracté seul.
Elle veut par là affirmer que ce contrat seul et qui se prétend mariage par son nom n'a pas la valeur du mariage.
Quand à un engagement purement profane, un contrat d'achat quelconque c'est un contrat qui n'est en rien lié, ou associé à un contrat religieux, l'Eglise enseigne que lorsqu'il est régulier, et ne lèse aucune des parties il est bon et qu'il est péccamineux de le rompre sans raisons.
L'Eglise donne son mot à dire sur ce TOUTE choses. Absolument TOUTE. Et c'est le sens du sermon qui nous rappel qu'en TOUT point il ne saurait être question de mettre Notre Seigneur Jésus Christ sur la touche.
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"restant sauve la compétence du pouvoir civil"
Oui oui c'est joli en rouge et gras: simplement il ne faut pas oublier la suite:
pour les effets purement civils de ce même mariage.
De fait le pouvoir civil a compétence pour accorder à ses "ouailles" qui se "marient" seulement au civil des effets civils (aucun effets surnaturels possible) que par usurpation.
De même qu'ils prennent le nom ils prennent les (des) effets.
Mais cela reste un simulacre de mariage une union qui devant Dieu n'a aucune valeur, un non engagement qui peut se rompre, qui doit se rompre et de préférence ne pas se contracter puisque ne valant rien.
L'engagement Catholique lui ne peut se rompre.
L'Eglise n'attaque donc une validité sacramentelle et des effets civils qu'aux mariages Catholiques.