"La soumission à l'autorité et la coresponsabilité du bien commun exigent moralement le paiement des impôts, l'exercice du droit de vote, la défense du pays" (Devoirs des citoyens dans le Catéchisme de l’Église Catholique 2240)
"Les chrétiens ne peuvent déserter les réalités politiques, puisque le politique est un des lieux où se joue la vie des hommes et des communautés humaines. En collaboration avec tous les hommes de bonne volonté, ils doivent enrichir la vie de la cité du ferment évangélique qui les habite. Selon leurs talents et leur vocation propre, ils s'engagent dans l'action politique. Mais, de toutes façons, ils se font un devoir de voter. Ils ont le souci de tenir compte de l'enseignement de l'Église, tel qu'on peut le trouver, par exemple, dans le concile Vatican II (cf. GS 73- 76). La politique est le lieu de choix discutables, inévitablement. Les solutions simplistes ont fait long feu et chacun sait que la marge de manoeuvre des différentes équipes qui se succèdent au pouvoir est relativement étroite. Il n'empêche que, la politique étant le lieu d'affrontements, les citoyens doivent, dans le même temps, avoir la conviction nécessaire pour oeuvrer en ce domaine, mais aussi le sens du relatif qui empêche d'absolutiser les querelles. Les chrétiens, y compris les clercs, ne sont pas exempts de faux pas dans ce domaine, voire d'infidélité à l'Evangile. Aucun parti politique ne peut s'approprier l'Évangile." (La vie politique dans la cité et dans la nation dans le Catéchisme des Évêques de France 572)