Voici pour sa biographie, ses études et sa vie professionnelle :
État civil et nationalité
À sa naissance, en 1974, Louis de Bourbon est déclaré à l'état civil espagnol comme « S.A.R. don Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú », puis son acte de naissance est transcrit le 16 mars 1994 à l'état civil français au nom de « Louis Alphonse de Bourbon ». Louis de Bourbon n'est cependant plus altesse royale en Espagne depuis 1987, cette distinction ayant été accordée à son père par Francisco Franco et n'étant pas reconnue ni attribuée par la maison des Bourbon d'Espagne. Selon certaines sources, l'administration française aurait délivré à Louis de Bourbon une carte nationale d'identité au nom de « S.A.R. de Bourbon, duc d'Anjou, Louis Alphonse ». Il possède depuis sa naissance la double nationalité : française par son père (lequel était né de mère française) et espagnole par sa mère et par son père. Il est aussi le descendant direct de Charles Quint.
Enfance
Louis de Bourbon est le second fils d'Alphonse de Bourbon (1936-1989), « duc d'Anjou », et de son épouse Carmen Martínez-Bordiú y Franco (née en 1951), fille de Cristóbal Martínez-Bordiú, 10e marquis de Villaverde, et de Carmen Franco y Polo, duchesse de Franco, grande d'Espagne. Louis de Bourbon est également l'arrière-petit-fils de Francisco Franco, qui dirigea l'État espagnol de 1939 à 1975 avec le titre de Caudillo. Le père de Louis de Bourbon, Alphonse de Bourbon, était le neveu de Jean de Bourbon (troisième fils d'Alphonse XIII), ce même Jean étant père de l'actuel roi d'Espagne Juan Carlos Ier.
Il est baptisé dans la religion catholique le 3 mai 1974 au palais royal du Pardo, près de Madrid, avec comme parrain son grand-père paternel (absent à la cérémonie et représenté par Gonzalve de Bourbon) et comme marraine son arrière-grand-mère maternelle Carmen Polo y Martínez-Valdés (l'épouse de Francisco Franco).
D'abord titré par son père « duc de Touraine » le 19 septembre 1981, Louis-Alphonse de Bourbon fut ensuite titré « duc de Bourbon » le 27 septembre 1984, après la mort accidentelle de son frère aîné François de Bourbon (1972-1984).
Études et activités professionnelles
Après son baccalauréat obtenu au lycée français de Madrid, il poursuit des études universitaires en sciences économiques et financières et obtient un master en finances (administration et direction des entreprises) au CUNEF (Colegio universitario de estudios finacieros, Madrid). Il a également participé au programme MBA d'une université.
Il travaille trois ans pour la banque BNP Paribas à Madrid, puis, actuellement, pour la banque vénézuelienne Banco Occidental de Descuento, banque que dirige son beau-père à Caracas.
Il parle couramment plusieurs langues, pratique plusieurs disciplines sportives, en particulier l'équitation, le hockey sur glace, la natation et le polo. Il participe régulièrement à des régates.
Mariage et descendance
Il épouse lors d'une cérémonie civile le vendredi 5 novembre 2004 à Caracas, María Margarita Vargas Santaella, issue d'une riche famille vénézuélienne et le lendemain, samedi 6 novembre 2004 à 19 heures, lors d'une cérémonie religieuse en l'église Saint-Stanislas de Cracovie du village de Altos de Chavon de la station balnéaire Casa de Campo situé dans la commune de La Romana (République dominicaine). La presse people retient surtout qu'il porte l'uniforme de bailli grand-croix de dévotion de l'ordre de Malte et le cordon et la plaque de l'ordre du Saint-Esprit, dont il est in partibus le « 19e souverain grand-maître » (l'Ordre du Saint-Esprit a été supprimé en France en 1830, mais cette suppression par le roi des Français Louis-Philippe n'est pas reconnue par les légitimistes ; le « duc d'Anjou » avait été reçu chevalier du Saint-Esprit par son père en 1988). Après avoir vécu à Caracas, ils se sont installés à New York.
De cette union sont nés :
- Eugénie de Bourbon (5 mars 2007 à Miami, États-Unis), « fille de France », baptisée le samedi 2 juin 2007 par le nonce apostolique en France, Fortunato Baldelli, à la nonciature apostolique de Paris ;
- Louis de Bourbon (28 mai 2010 à New York, États-Unis), « Dauphin de France », titré « duc de Bourgogne » par son père ;
- Alphonse de Bourbon (28 mai 2010 à New York, États-Unis), « fils de France », son frère jumeau, titré « duc de Berry » par son père.
Prétendant légitimiste au trône de France
Il déclare le 19 avril 2000, être « le successeur des rois de France », après la mort de son père dans un accident de ski (il est blessé au cou par un câble métallique tendu au travers de la piste) aux États-Unis le 30 janvier 1989. Il prend désormais comme nom usuel « Louis » tout court et reprend le titre de « duc d'Anjou » de son père et de son grand-père.
La querelle qui oppose légitimistes et orléanistes se poursuit puisque ces derniers invoquent le Traité d'Utrecht de 1713 comme acte de renonciation de Philippe de France, ancêtre direct d’Alphonse de Bourbon, à ses droits sur le trône de France. Les légitimistes maintiennent que, selon les lois fondamentales du royaume, la couronne est indisponible ; aucun traité ne peut donc interférer sur l'ordre de succession de France.
Louis de Bourbon est depuis le 16 juin 1994 membre titulaire de la Société des Cincinnati de France, où il représente Louis XVI qui par son aide militaire avait permis l'indépendance des États-Unis d'Amérique ; il est en effet, conformément aux statuts de cette société, l'aîné des collatéraux en ligne masculine du roi, à défaut de descendance mâle subsistante.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Bourbon_(1974-)#Armes_et_nom_de_famille
Depuis l'extinction des Bourbons de la branche aînée, à la mort sans enfant du comte de Chambord en 1883, les Bourbons dits d'Espagne sont devenus la branche aînée des Bourbons, et portent ainsi les pleines armes de France (généralement dans un écusson sur le tout des armes d'Espagne).
En 1988, la justice française a débouté Henri d'Orléans en sa demande d'interdire le port des armes pleines de France à Alphonse de Bourbon, père de Louis de Bourbon, du fait « que selon les anciennes coutumes, les armes pleines étaient réservées aux aînés, les cadets devant introduire une brisure dans leur blason ; qu'ainsi, les princes de la Maison d'Orléans, branche cadette des Bourbons, portaient, y compris le roi Louis-Philippe, les armes des Bourbons avec un lambel (brisure) d'argent ».
Henri d'Orléans a aussi été débouté le 29 mars 2000 dans une requête présentée devant le tribunal de grande instance de Paris afin de prendre comme patronyme celui de Bourbon et abandonner celui d'Orléans, refus confirmé le 1er février 2001 par un arrêt de la 1re Chambre de la Cour d'appel de Paris, arrêt entériné le 30 septembre 2003 par la Cour de cassation.
Louis XX est donc bien le seul prétendant légitime possible au trône de France.
Ascendance
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Bourbon_(1974-)#Ascendance