Mouais, je n'avais pas ce sentiment quand j'étais môme. Peut-être qu'il y avait des quartiers de voyous, mais dans les quartiers commerçants on se sentait plus en sécurité qu'aujourd'hui. Mon père avait oublié un appareil photo de prix un soir sur la terrasse d'un café de Saint-Germain. Il est revenu le lendemain, et le serveur l'avait mis de côté et le lui a rendu. Impensable, aujourd'hui !
Le métro n'a jamais senti la violette, mais il n'y avait pas le sentiment d'insécurité actuel... Ma grand-mère osait prendre le métro, même très bien habillée et en gants blancs (très 16ème). Aujourd'hui, les personnes âgées hésitent; elles osent encore prendre l'autobus (à peine), mais le métro...
C’est plus flagrant aujourd’hui, ‘’la racaille’ et puis tout le monde zoom, se focalise (médias…) dessus, depuis une trentaine d’année.
J’ai grandit en banlieue, mais je connais Paris depuis toujours, dans les années 80, cette ville craignait déjà, ‘’comme on dit’’, les Halles étaient le territoire des faf, puis des punks, puis des …
Vous voyez, les époques et les modes changent, mais les phénomènes de sociétés restent les mêmes.
Giuliani, dans sa ville, a fait un drôle de boulot, dans la forme et dans le fond.
Harlem est devenu ‘’under’’ et tranquille la nuit, comme quoi, hein.