Il y a quand même beaucoup d'agressions, des vieilles dames qui se font arracher leur sac, etc. Et puis, cette visibilité mulitculturelle est suspecte : que viennent faire ces jeunes racailles dans les quartiers chics (où ils n'habitent pas et où ils n'ont pas les moyens d'acheter), sinon préparer de mauvais coups. Je ne trouve pas rassurant de voir des jeunes racailles assises de chaque côté de l'entrée d'une station de métro, manifestement pour essayer de voler les usagers du métro trop pressés pour faire attentions à leurs effets. Vous me dites qu'il y a des policiers, mais à Monte-Carlo il y en a plus et là, les gens n'ont pas peur... Evidemment, si on compare avec Marseille, Paris est peut-être "sécurisant" ...
Non, sans la comparer à Marseille, vous savez bien que dans toutes les mégapoles, les gens moins aisés se rendent dans les centres ville, soit pour trouver une autre condition sociale, soit pour mater, soit pour trouver un moyen comme un autre de bouffer.
Ce que vous appelez ‘’racailles’’, n’est pas un phénomène nouveau, Paris a toujours eu ce décor urbain, mêlant la bourgeoisie, les bohèmes et les voyous.
La rue de Lape ou de la Rocket dans les années 50/60, étaient de véritables coupe-gorges et, pourtant le Balajo faisait déjà danser les gens.
C’est ça Paris, ça sent bon et en même temps, ça pue.
Mouais, je n'avais pas ce sentiment quand j'étais môme. Peut-être qu'il y avait des quartiers de voyous, mais dans les quartiers commerçants on se sentait plus en sécurité qu'aujourd'hui. Mon père avait oublié un appareil photo de prix un soir sur la terrasse d'un café de Saint-Germain. Il est revenu le lendemain, et le serveur l'avait mis de côté et le lui a rendu. Impensable, aujourd'hui !
Le métro n'a jamais senti la violette, mais il n'y avait pas le sentiment d'insécurité actuel... Ma grand-mère osait prendre le métro, même très bien habillée et en gants blancs (très 16ème). Aujourd'hui, les personnes âgées hésitent; elles osent encore prendre l'autobus (à peine), mais le métro...