Cette vidéo est soporifique :?
Oui. A chaque fois que je regarde Soral, je ne peux m'empécher de revoir cette propagande lors de la seconde guerre mondiale, en France :
Quand on pense que 1929 est à l'origine du fascisme en Europe, et qu'une crise systémique du système bancaire bien plus grave que 1929 a explosé en novembre 2008, il y a quand même quelques similitudes à vouloir systématiquement chercher et pointer des communautés soient disantes "responsables".
Alors que nous avons tous simplement une nieme crise systémique du capitalisme. Et celle ci semble bien plus grave encore que dans le passé.
Au lieu de faire une fixette sur la France pétainiste, les gauchos de vôtre espèce feraient mieux de s'inquiéter de ça:
Les derniers jours des Juifs dans l’Europe islamisée
Posted on 16 juillet 2012 by Bernard DICK - Article du nº 260
L’article de Giulio Meotti (*) sème l’effroi sur l’intolérance et l’antisémitisme qui se développent en Europe alors que les gouvernements européens et les médias jettent une chape de plomb sur ces agressions afin de ne pas stigmatiser la communauté musulmane, seule responsable de cette intolérance. Le conflit israélo-palestinien ne peut être dressé comme excuse à la montée de cet antisémitisme. L’islam se trompe lourdement en attaquant les adeptes du judaïsme sous prétexte de soutenir le peuple palestinien. L’islam convertit ainsi ce conflit politique du Moyen-Orient en guerre de religion. Les gouvernements européens portent lourdement la responsabilité du développement de ce néo-antisémitisme du 21e siècle. Allons-nous vers un pogrom juif orchestré pas l’islam mondialisé dont l’intolérance dépassera la seule communauté juive pour atteindre les chrétiens et les fidèles des autres religions ? Ses symptômes sont visibles partout sur la planète. C’est vraiment le début d’un nettoyage ethnico-religieux.
Il y a seulement quelques jours (1), des gardes patrouillaient dans les rues voisinant l’école juive de Rome avec des détecteurs de métaux à la recherche d’explosifs. A Rome, la plus grande synagogue, l’une des plus anciennes du monde, ressemble aujourd’hui à un avant-poste militaire avec des gardes privés et des policiers à chaque coin de rue. L’école juive est aussi une « zone stérilisée », protégée par des gardes de corps et des caméras, où les fenêtres sont protégées par des grilles de fer. J’ai vu les mêmes dans les maisons juives de Hébron et les écoles de Sderot, la ville israélienne bombardée par le Hamas.
Cimetière de Sderot (Israël) vandalisé
L’attaque de mars (2012, NDT) d’une école juive à Toulouse, qui ressemble à celle d’Itamar (quand un père israélien, la mère et leurs trois enfants furent égorgés dans leurs lits par un commando palestinien), a déclenché une « explosion » d’attaques antisémites à travers la France. Selon le Service de la Protection de la Communauté Juive, plus de 90 incidents antisémites ont eu lieu en France dans les 10 jours seulement qui ont suivi la fusillade qui se solda par la mort de quatre personnes. Au total, 148 incidents antisémites ont été enregistrés en mars et avril. C’est un chaos antisémite totalement occulté par les médias européens.
L’antisémitisme relève la tête à nouveau en Europe de l’Est. Au cours de l’Holocauste, l’Europe a envoyé ses Juifs dans les chambres à gaz. Soixante dix ans après, dans l’Europe de l’assistanat, multiculturelle et semi-islamisée, les Juifs sont de nouveau l’objet d’attaques. Il est vraisemblable que des enclaves de Juifs ultra-orthodoxes survivront dans les principales villes, mais la vie juive en tant que telle n’a pas d’avenir en Europe.
Le Rabbin Adin Steinsaltz, érudit du Talmud très connu mondialement, a annoncé cette vision d’apocalypse : « La communauté juive d’Europe est en train de mourir ». Tous les sondages récents disent qu’un tiers des Européens montrent de très hauts niveaux d’antisémitisme, pendant que la moitié des Européens voit dans l’État d’Israël « la plus grande menace de paix dans le monde ».
Autant la vie peut être confortable dans les arrondissements de Paris, autant la situation des Juifs ne pourra qu’empirer. Il y a quelques jours, des Juifs ont été presque lynchés à Lyon par une bande d’Arabes armés de matraques qui hurlaient « Sales Juifs ». C’est pour cela qu’au cours de ces quelques dernières années, le nombre de Français juifs ayant émigré en Israël a doublé. Des centaines de Français juifs ont acheté des appartements en Israël. C’est leur « pied-à -terre » au cas où la situation deviendrait plus sombre en Europe. « Juifs de France, vous êtes en danger, votre place est en Israël » pouvait-on lire à Tel Aviv sur quelques banderoles brandies par des Franco-Israéliens au cours d’une cérémonie en hommage aux victimes du pogrom de Toulouse.
Il y a peu d’années, le journal anglais, The Daily Telegraph, relatait une histoire sous le titre « Est-ce la dernière génération de Britanniques juifs ? ». La population juive du Royaume-Uni, menacée par le « Londonistan » selon Mélanie Phillips, déclinera jusqu’à 240.000 en 2020, 180.000 en 2050 et 140.000 en 2080.
Le président de la Communauté israélite d’Autriche, Ariel Musicant, avertit que sa communauté juive est mourante elle aussi : « Si un miracle n’intervient pas bientôt, la Communauté juive d’Autriche n’existera plus dans un proche avenir ». En Suède, pays décrit par le Guardian comme « le plus grand succès que le monde ait connu » les Juifs sont en train de quitter les grandes villes comme Malmö à cause des problèmes de sécurité et pour échapper à des attaques antisémites.
Soixante pour cent des Juifs hollandais sont prêts à boucler leurs valises et à quitter le pays. La cause en est le boom de l’antisémitisme islamique dans la célèbre Hollande multiculturelle. Benjamin Jacobs, grand rabbin du pays, a déclaré à Arutz Sheva, que « l’avenir de la Communauté juive hollandaise s’en va vers Israël».
Les Juifs sont en train de fuir Anvers, la ville de Belgique qu’autrefois et fièrement on appelait « La Jérusalem du Nord ». L’automne dernier, l’ancienne synagogue de Weesp est devenue la première synagogue en Europe depuis la 2e Guerre Mondiale à supprimer les offices du samedi à cause des menaces sur la sécurité des fidèles. Il y a plus de 1.000 Juifs à Oslo, mais vous ne les voyez jamais. Vous n’en voyez pas un seul. Actuellement, des inscriptions antisémites sont taguées sur les murs des immeubles à Marseille, Nottingham, Paris, Madrid, Amsterdam, Berlin, Kiev, Barcelone et Rome. Les cimetières juifs sont quotidiennement mis à sac et les Juifs sont attaqués dans les rues s’ils portent la kippa (2).
L’Europe, aborde de nouveau, tandis que beaucoup préfèrent en détourner leur regard, l’horrible paroxysme de haine contre les Juifs qui plongea le continent dans les abysses du XXe siècle. Dans l’Europe actuellement de dénationalisée, universalisée, tiers-mondiste et sécularisée, le sionisme est considéré comme la cause de l’antisémitisme. Les fonctionnaires de Bruxelles voient l’explosion d’une synagogue à Paris comme des représailles à l’incursion israélienne dans Gaza, des ministres européens et des membres du Parlement appellent de plus en plus les Israéliens « les nouveaux Nazis », l’antisémitisme (du XXe siècle, NDT) s’efface de la conscience générale et « l’islamophobie » est déclarée comme le pire racisme. Dans la vieille Europe qui a abandonné l’internationalisme du prolétariat pour le transnationalisme de la umma islamique, il n’y a pas de place pour les Juifs. Le cosmopolitanisme arabisé de l’Europe cultive le fantasme de rayer Israël du Moyen-Orient. Mais l’Europe, en premier lieu, va délaisser et abandonner ses Juifs du post-holocauste. C’est seulement après la destruction de l’État d’Israël que les Juifs seront autorisés à retourner à leur statut de sans domicile en France, en Angleterre, en Suède, en Allemagne. A Varsovie, ils pourraient reconstruire le ghetto, tandis que, de Bagdad à Haïfa, des dizaines de milliers de kilomètres ne seront couverts que par la voix d’al-Jazeera.
Traduit de l’américain
par Bernard Dick
(*) Giulio Meotti est journaliste à Il Foglio (Italie). Il est l’auteur de « Une nouvelle Shoah : L’histoire non racontée d’Israël victime du terrorisme ».
(1) http://frontpagemag.com/2012/06/12/the- ... ed-europe/
(2) Anders Gravers, aux Assises sur l’islamisation de nos pays, Paris 10/12/2010 : « Les Juifs sont pourchassés et frappés en Europe aujourd’hui. Beaucoup de Juifs n’osent pas porter leur kippa dans certains quartiers car ils craignent les attaques violentes des musulmans. En fait, beaucoup de Juifs ont quitté l’Europe, car il n’est plus sûr de vivre dans les plus grandes villes d’Europe en tant que Juif. Des Juifs ont également quitté le Danemark à cause de cela. Ça fait mal de voir cette évolution au Danemark parce que le Danemark est connu pour notre sauvetage des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Maintenant, les services de renseignement de la police ont déclaré ouvertement qu’ils ne peuvent même plus assurer leur sécurité. ». (NDT)
LES DERNIERS JOURS DES JUIFS DANS L’EUROPE ISLAMISEE
L’article de Giulio Meotti (*) sème l’effroi sur l’intolérance et l’antisémitisme qui se développent en Europe alors que les gouvernements européens et les médias jettent une chape de plomb sur ces agressions afin de ne pas stigmatiser la communauté musulmane, seule responsable de cette intolérance. Le conflit israélo-palestinien ne peut être dressé comme excuse à la montée de cet antisémitisme. L’islam se trompe lourdement en attaquant les adeptes du judaïsme sous prétexte de soutenir le peuple palestinien. L’islam convertit ainsi ce conflit politique du Moyen-Orient en guerre de religion. Les gouvernements européens portent lourdement la responsabilité du développement de ce néo-antisémitisme du 21e siècle. Allons-nous vers un pogrom juif orchestré pas l’islam mondialisé dont l’intolérance dépassera la seule communauté juive pour atteindre les chrétiens et les fidèles des autres religions ? Ses symptômes sont visibles partout sur la planète. C’est vraiment le début d’un nettoyage ethnico-religieux.
Il y a seulement quelques jours (1), des gardes patrouillaient dans les rues voisinant l’école juive de Rome avec des détecteurs de métaux à la recherche d’explosifs. A Rome, la plus grande synagogue, l’une des plus anciennes du monde, ressemble aujourd’hui à un avant-poste militaire avec des gardes privés et des policiers à chaque coin de rue. L’école juive est aussi une « zone stérilisée », protégée par des gardes de corps et des caméras, où les fenêtres sont protégées par des grilles de fer. J’ai vu les mêmes dans les maisons juives de Hébron et les écoles de Sderot, la ville israélienne bombardée par le Hamas.
Cimetière de Sderot (Israël) vandalisé
L’attaque de mars (2012, NDT) d’une école juive à Toulouse, qui ressemble à celle d’Itamar (quand un père israélien, la mère et leurs trois enfants furent égorgés dans leurs lits par un commando palestinien), a déclenché une « explosion » d’attaques antisémites à travers la France. Selon le Service de la Protection de la Communauté Juive, plus de 90 incidents antisémites ont eu lieu en France dans les 10 jours seulement qui ont suivi la fusillade qui se solda par la mort de quatre personnes. Au total, 148 incidents antisémites ont été enregistrés en mars et avril. C’est un chaos antisémite totalement occulté par les médias européens.
L’antisémitisme relève la tête à nouveau en Europe de l’Est. Au cours de l’Holocauste, l’Europe a envoyé ses Juifs dans les chambres à gaz. Soixante dix ans après, dans l’Europe de l’assistanat, multiculturelle et semi-islamisée, les Juifs sont de nouveau l’objet d’attaques. Il est vraisemblable que des enclaves de Juifs ultra-orthodoxes survivront dans les principales villes, mais la vie juive en tant que telle n’a pas d’avenir en Europe.
Le Rabbin Adin Steinsaltz, érudit du Talmud très connu mondialement, a annoncé cette vision d’apocalypse : « La communauté juive d’Europe est en train de mourir ». Tous les sondages récents disent qu’un tiers des Européens montrent de très hauts niveaux d’antisémitisme, pendant que la moitié des Européens voit dans l’État d’Israël « la plus grande menace de paix dans le monde ».
Autant la vie peut être confortable dans les arrondissements de Paris, autant la situation des Juifs ne pourra qu’empirer. Il y a quelques jours, des Juifs ont été presque lynchés à Lyon par une bande d’Arabes armés de matraques qui hurlaient « Sales Juifs ». C’est pour cela qu’au cours de ces quelques dernières années, le nombre de Français juifs ayant émigré en Israël a doublé. Des centaines de Français juifs ont acheté des appartements en Israël. C’est leur « pied-à -terre » au cas où la situation deviendrait plus sombre en Europe. « Juifs de France, vous êtes en danger, votre place est en Israël » pouvait-on lire à Tel Aviv sur quelques banderoles brandies par des Franco-Israéliens au cours d’une cérémonie en hommage aux victimes du pogrom de Toulouse.
Il y a peu d’années, le journal anglais, The Daily Telegraph, relatait une histoire sous le titre « Est-ce la dernière génération de Britanniques juifs ? ». La population juive du Royaume-Uni, menacée par le « Londonistan » selon Mélanie Phillips, déclinera jusqu’à 240.000 en 2020, 180.000 en 2050 et 140.000 en 2080.
Le président de la Communauté israélite d’Autriche, Ariel Musicant, avertit que sa communauté juive est mourante elle aussi : « Si un miracle n’intervient pas bientôt, la Communauté juive d’Autriche n’existera plus dans un proche avenir ». En Suède, pays décrit par le Guardian comme « le plus grand succès que le monde ait connu » les Juifs sont en train de quitter les grandes villes comme Malmö à cause des problèmes de sécurité et pour échapper à des attaques antisémites.
Soixante pour cent des Juifs hollandais sont prêts à boucler leurs valises et à quitter le pays. La cause en est le boom de l’antisémitisme islamique dans la célèbre Hollande multiculturelle. Benjamin Jacobs, grand rabbin du pays, a déclaré à Arutz Sheva, que « l’avenir de la Communauté juive hollandaise s’en va vers Israël».
Les Juifs sont en train de fuir Anvers, la ville de Belgique qu’autrefois et fièrement on appelait « La Jérusalem du Nord ». L’automne dernier, l’ancienne synagogue de Weesp est devenue la première synagogue en Europe depuis la 2e Guerre Mondiale à supprimer les offices du samedi à cause des menaces sur la sécurité des fidèles. Il y a plus de 1.000 Juifs à Oslo, mais vous ne les voyez jamais. Vous n’en voyez pas un seul. Actuellement, des inscriptions antisémites sont taguées sur les murs des immeubles à Marseille, Nottingham, Paris, Madrid, Amsterdam, Berlin, Kiev, Barcelone et Rome. Les cimetières juifs sont quotidiennement mis à sac et les Juifs sont attaqués dans les rues s’ils portent la kippa (2).
L’Europe, aborde de nouveau, tandis que beaucoup préfèrent en détourner leur regard, l’horrible paroxysme de haine contre les Juifs qui plongea le continent dans les abysses du XXe siècle. Dans l’Europe actuellement de dénationalisée, universalisée, tiers-mondiste et sécularisée, le sionisme est considéré comme la cause de l’antisémitisme. Les fonctionnaires de Bruxelles voient l’explosion d’une synagogue à Paris comme des représailles à l’incursion israélienne dans Gaza, des ministres européens et des membres du Parlement appellent de plus en plus les Israéliens « les nouveaux Nazis », l’antisémitisme (du XXe siècle, NDT) s’efface de la conscience générale et « l’islamophobie » est déclarée comme le pire racisme. Dans la vieille Europe qui a abandonné l’internationalisme du prolétariat pour le transnationalisme de la umma islamique, il n’y a pas de place pour les Juifs. Le cosmopolitanisme arabisé de l’Europe cultive le fantasme de rayer Israël du Moyen-Orient. Mais l’Europe, en premier lieu, va délaisser et abandonner ses Juifs du post-holocauste. C’est seulement après la destruction de l’État d’Israël que les Juifs seront autorisés à retourner à leur statut de sans domicile en France, en Angleterre, en Suède, en Allemagne. A Varsovie, ils pourraient reconstruire le ghetto, tandis que, de Bagdad à Haïfa, des dizaines de milliers de kilomètres ne seront couverts que par la voix d’al-Jazeera.
Traduit de l’américain
par Bernard Dick
(*) Giulio Meotti est journaliste à Il Foglio (Italie). Il est l’auteur de « Une nouvelle Shoah : L’histoire non racontée d’Israël victime du terrorisme ».
(1) http://frontpagemag.com/2012/06/12/the- ... ed-europe/
(2) Anders Gravers, aux Assises sur l’islamisation de nos pays, Paris 10/12/2010 : « Les Juifs sont pourchassés et frappés en Europe aujourd’hui. Beaucoup de Juifs n’osent pas porter leur kippa dans certains quartiers car ils craignent les attaques violentes des musulmans. En fait, beaucoup de Juifs ont quitté l’Europe, car il n’est plus sûr de vivre dans les plus grandes villes d’Europe en tant que Juif. Des Juifs ont également quitté le Danemark à cause de cela. Ça fait mal de voir cette évolution au Danemark parce que le Danemark est connu pour notre sauvetage des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Maintenant, les services de renseignement de la police ont déclaré ouvertement qu’ils ne peuvent même plus assurer leur sécurité. ». (NDT)
LES DERNIERS JOURS DES JUIFS DANS L’EUROPE ISLAMISEE
L’article de Giulio Meotti (*) sème l’effroi sur l’intolérance et l’antisémitisme qui se développent en Europe alors que les gouvernements européens et les médias jettent une chape de plomb sur ces agressions afin de ne pas stigmatiser la communauté musulmane, seule responsable de cette intolérance. Le conflit israélo-palestinien ne peut être dressé comme excuse à la montée de cet antisémitisme. L’islam se trompe lourdement en attaquant les adeptes du judaïsme sous prétexte de soutenir le peuple palestinien. L’islam convertit ainsi ce conflit politique du Moyen-Orient en guerre de religion. Les gouvernements européens portent lourdement la responsabilité du développement de ce néo-antisémitisme du 21e siècle. Allons-nous vers un pogrom juif orchestré pas l’islam mondialisé dont l’intolérance dépassera la seule communauté juive pour atteindre les chrétiens et les fidèles des autres religions ? Ses symptômes sont visibles partout sur la planète. C’est vraiment le début d’un nettoyage ethnico-religieux.
Il y a seulement quelques jours (1), des gardes patrouillaient dans les rues voisinant l’école juive de Rome avec des détecteurs de métaux à la recherche d’explosifs. A Rome, la plus grande synagogue, l’une des plus anciennes du monde, ressemble aujourd’hui à un avant-poste militaire avec des gardes privés et des policiers à chaque coin de rue. L’école juive est aussi une « zone stérilisée », protégée par des gardes de corps et des caméras, où les fenêtres sont protégées par des grilles de fer. J’ai vu les mêmes dans les maisons juives de Hébron et les écoles de Sderot, la ville israélienne bombardée par le Hamas.
Cimetière de Sderot (Israël) vandalisé
L’attaque de mars (2012, NDT) d’une école juive à Toulouse, qui ressemble à celle d’Itamar (quand un père israélien, la mère et leurs trois enfants furent égorgés dans leurs lits par un commando palestinien), a déclenché une « explosion » d’attaques antisémites à travers la France. Selon le Service de la Protection de la Communauté Juive, plus de 90 incidents antisémites ont eu lieu en France dans les 10 jours seulement qui ont suivi la fusillade qui se solda par la mort de quatre personnes. Au total, 148 incidents antisémites ont été enregistrés en mars et avril. C’est un chaos antisémite totalement occulté par les médias européens.
L’antisémitisme relève la tête à nouveau en Europe de l’Est. Au cours de l’Holocauste, l’Europe a envoyé ses Juifs dans les chambres à gaz. Soixante dix ans après, dans l’Europe de l’assistanat, multiculturelle et semi-islamisée, les Juifs sont de nouveau l’objet d’attaques. Il est vraisemblable que des enclaves de Juifs ultra-orthodoxes survivront dans les principales villes, mais la vie juive en tant que telle n’a pas d’avenir en Europe.
Le Rabbin Adin Steinsaltz, érudit du Talmud très connu mondialement, a annoncé cette vision d’apocalypse : « La communauté juive d’Europe est en train de mourir ». Tous les sondages récents disent qu’un tiers des Européens montrent de très hauts niveaux d’antisémitisme, pendant que la moitié des Européens voit dans l’État d’Israël « la plus grande menace de paix dans le monde ».
Autant la vie peut être confortable dans les arrondissements de Paris, autant la situation des Juifs ne pourra qu’empirer. Il y a quelques jours, des Juifs ont été presque lynchés à Lyon par une bande d’Arabes armés de matraques qui hurlaient « Sales Juifs ». C’est pour cela qu’au cours de ces quelques dernières années, le nombre de Français juifs ayant émigré en Israël a doublé. Des centaines de Français juifs ont acheté des appartements en Israël. C’est leur « pied-à -terre » au cas où la situation deviendrait plus sombre en Europe. « Juifs de France, vous êtes en danger, votre place est en Israël » pouvait-on lire à Tel Aviv sur quelques banderoles brandies par des Franco-Israéliens au cours d’une cérémonie en hommage aux victimes du pogrom de Toulouse.
Il y a peu d’années, le journal anglais, The Daily Telegraph, relatait une histoire sous le titre « Est-ce la dernière génération de Britanniques juifs ? ». La population juive du Royaume-Uni, menacée par le « Londonistan » selon Mélanie Phillips, déclinera jusqu’à 240.000 en 2020, 180.000 en 2050 et 140.000 en 2080.
Le président de la Communauté israélite d’Autriche, Ariel Musicant, avertit que sa communauté juive est mourante elle aussi : « Si un miracle n’intervient pas bientôt, la Communauté juive d’Autriche n’existera plus dans un proche avenir ». En Suède, pays décrit par le Guardian comme « le plus grand succès que le monde ait connu » les Juifs sont en train de quitter les grandes villes comme Malmö à cause des problèmes de sécurité et pour échapper à des attaques antisémites.
Soixante pour cent des Juifs hollandais sont prêts à boucler leurs valises et à quitter le pays. La cause en est le boom de l’antisémitisme islamique dans la célèbre Hollande multiculturelle. Benjamin Jacobs, grand rabbin du pays, a déclaré à Arutz Sheva, que « l’avenir de la Communauté juive hollandaise s’en va vers Israël».
Les Juifs sont en train de fuir Anvers, la ville de Belgique qu’autrefois et fièrement on appelait « La Jérusalem du Nord ». L’automne dernier, l’ancienne synagogue de Weesp est devenue la première synagogue en Europe depuis la 2e Guerre Mondiale à supprimer les offices du samedi à cause des menaces sur la sécurité des fidèles. Il y a plus de 1.000 Juifs à Oslo, mais vous ne les voyez jamais. Vous n’en voyez pas un seul. Actuellement, des inscriptions antisémites sont taguées sur les murs des immeubles à Marseille, Nottingham, Paris, Madrid, Amsterdam, Berlin, Kiev, Barcelone et Rome. Les cimetières juifs sont quotidiennement mis à sac et les Juifs sont attaqués dans les rues s’ils portent la kippa (2).
L’Europe, aborde de nouveau, tandis que beaucoup préfèrent en détourner leur regard, l’horrible paroxysme de haine contre les Juifs qui plongea le continent dans les abysses du XXe siècle. Dans l’Europe actuellement de dénationalisée, universalisée, tiers-mondiste et sécularisée, le sionisme est considéré comme la cause de l’antisémitisme. Les fonctionnaires de Bruxelles voient l’explosion d’une synagogue à Paris comme des représailles à l’incursion israélienne dans Gaza, des ministres européens et des membres du Parlement appellent de plus en plus les Israéliens « les nouveaux Nazis », l’antisémitisme (du XXe siècle, NDT) s’efface de la conscience générale et « l’islamophobie » est déclarée comme le pire racisme. Dans la vieille Europe qui a abandonné l’internationalisme du prolétariat pour le transnationalisme de la umma islamique, il n’y a pas de place pour les Juifs. Le cosmopolitanisme arabisé de l’Europe cultive le fantasme de rayer Israël du Moyen-Orient. Mais l’Europe, en premier lieu, va délaisser et abandonner ses Juifs du post-holocauste. C’est seulement après la destruction de l’État d’Israël que les Juifs seront autorisés à retourner à leur statut de sans domicile en France, en Angleterre, en Suède, en Allemagne. A Varsovie, ils pourraient reconstruire le ghetto, tandis que, de Bagdad à Haïfa, des dizaines de milliers de kilomètres ne seront couverts que par la voix d’al-Jazeera.
Traduit de l’américain
par Bernard Dick
(*) Giulio Meotti est journaliste à Il Foglio (Italie). Il est l’auteur de « Une nouvelle Shoah : L’histoire non racontée d’Israël victime du terrorisme ».
(1) http://frontpagemag.com/2012/06/12/the- ... ed-europe/
(2) Anders Gravers, aux Assises sur l’islamisation de nos pays, Paris 10/12/2010 : « Les Juifs sont pourchassés et frappés en Europe aujourd’hui. Beaucoup de Juifs n’osent pas porter leur kippa dans certains quartiers car ils craignent les attaques violentes des musulmans. En fait, beaucoup de Juifs ont quitté l’Europe, car il n’est plus sûr de vivre dans les plus grandes villes d’Europe en tant que Juif. Des Juifs ont également quitté le Danemark à cause de cela. Ça fait mal de voir cette évolution au Danemark parce que le Danemark est connu pour notre sauvetage des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Maintenant, les services de renseignement de la police ont déclaré ouvertement qu’ils ne peuvent même plus assurer leur sécurité. ». (NDT)