il fait l'éloge de Ben Laden ? elle doit être bonne sa drogue
Oui dans son livre ChutE.
CHUTe !
Eloge de la disgrâce
Le dernier livre d’Alain Soral
Bon c’est décidé, je vais faire un effort. De toute façon j’étais au bout de ma critique des communautarismes, la colère qui se répète, ça tourne au fond de commerce, je n’allais pas devenir le Jean-Pierre Coffe du politiquement incorrect, le monsieur “c’est d’la merde” du pamphlet.
Dieu m’est témoin que déjà dans mon précédent, Misères..., j’avais fait un bon bout du chemin : donné dans le pathos, la fiction, la sodomie même, histoire de ne pas me mettre en même temps toutes les communautés à dos...
En plus, sur mes grands thèmes favoris : ultralibéralisme, néo-matriarcat, féminisme... finalement tout le monde est d’accord, Alain Minc réhabilite Marx, Naouri le père, même Élisabeth Badinter dans Fausse route finit pas dire pareil que moi.
Me calmer, donc, ne plus déraper et attendre qu’on me jette quelques miettes... La vérité est un luxe, et j’ai pas les moyens de jouer plus longtemps les riches ! Aller, faire simplement comme les autres après tout : mentir, pleurnicher, émouvoir... juste m’avilir un peu plus.
Je m’appelle Oussama-Joseph-Maximilien...
Non, ça part encore trop brutal. Je m’appelle... Robert, c’est mieux, plus personne ne s’appelle Robert aujourd’hui, ça fait français.
Je m’appelle Robert et je suis au bout du rouleau...
Ainsi commence Chute !, le neuvième livre et le deuxième roman d’Alain Soral.
Un roman où son double, Robert Gros, se heurte de tout son poids de lucidité morale et de désespoir social au mensonge, à la lâcheté et à la brutalité de notre pseudo démocratie contemporaine.
Écrivains, intellectuels... dans cette France du déclin où tout semble à nouveau concourir au chaos, ils ne sont pas nombreux ceux dont on pourra dire, dans vingt ans, qu’à leur poste, comme d’autres en d’autres temps : les Bernanos, les Politzer... ils ont accompli leur mission, tenté de résister, sauvé l’honneur de leur génération. Gageons qu’avec Vers la féminisation ? , Jusqu’ou va-t-on descendre ?, Socrate à St Tropez, Misères du désir et ce dernier Eloge de la disgrâce Alain Soral sera de ceux-là !