Marx a aussi décrit l'ouverture des flux migratoires comme un moyen de pression employé par le capital sur les prolétaires sédentaires.
L'armée de réserve industrielle pesant sur l'armée active, ça te dit quelque chose ?
Et bien écoute.... Déja je ne vais pas te la joué à l'envers : si Marx a dit ça... Et bien je ne suis pas d'accord avec Marx.
Mais j'aimerais énormément que tu me dise OU Marx aurait dit que les immigrés étaient l'armée de réserve du capital.... Car cette phrase qui lui est attribué, bizarrement, personne n'a, à ce jour, été capable de la sourcée devant moi.
Je ne prétend pas avoir tout lu de Marx, ni avoir tout retenu par cœur... Mais, déja, que Marx parle d'immigration à l'époque ou il vivait ca me parait peu probable.
Jamais, à ma connaissance, Marx n'a relié le lumpenprolétariat à l'immigration.
Je te renverrais vers ce texte : http://www.marxists.org/francais/marx/w ... mpc062.htm
En raison de la concentration toujours plus grande des exploitations agricoles, l'Irlande fournit sans cesse un excédent de main-d'œuvre au marché du travail anglais et exerce, de la sorte, une pression sur les salaires dans le sens d'une dégradation des conditions matérielles et intellectuelles de la classe ouvrière anglaise.
Ce qui est primordial, c'est que chaque centre industriel et commercial d'Angleterre possède maintenant une classe ouvrière divisée en deux camps hostiles : les prolétaires anglais et les prolétaires irlandais. L'ouvrier anglais moyen déteste l'ouvrier irlandais en qui il voit un concurrent qui dégrade son niveau de vie. Par rapport à l'ouvrier irlandais, il se sent membre de la nation dominante et devient ainsi un instrument que les aristocrates et capitalistes de son pays utilisent contre l'Irlande. Ce faisant, il renforce leur domination sur lui-même. Il se berce de préjugés religieux, sociaux et nationaux contre les travailleurs irlandais. Il se comporte à peu près comme les blancs pauvres vis-à-vis des nègres dans les anciens États esclavagistes des États-Unis. L'Irlandais lui rend avec intérêt la monnaie de sa pièce. Il voit dans l'ouvrier anglais à la fois un complice et un instrument stupide de la domination anglaise en Irlande.
Cet antagonisme est artificiellement entretenu et développé par la presse, le clergé et les revues satiriques, bref par tous les moyens dont disposent les classes dominantes. Cet antagonisme est le secret de l'impuissance de la classe ouvrière anglaise, malgré son organisation. C'est le secret du maintien au pouvoir de la classe capitaliste, et celle-ci en est parfaitement consciente.
Ce qui est, tu en conviendra, une critique du nationalisme...