Plutôt que de proposer des solutions réalistes
Lelien, je t'ai déjà donné des pistes de solutions réalistes et sérieuses.
Mais un fil où on compare religion et nazisme, je ne pense pas que c'est ici que l'on va sereinement enfin aborder les vrais solutions.
Je ne dis pas que le problème vient des immigrés en tant qu'individu, je dis que le problème vient à la fois du nombre et de l’incompatibilité culturelle de certaines immigrations.
C'est surtout un problème d'intégration des générations jeunes, devenus adultes, par le travail.
La plupart des gens demande quoi ?
- un travail,
- un logement assez grand,
- des écoles pour leurs enfants,
- un espace pour se détendre,
- un espace pour recevoir les proches (amis, familles, etc...),
- une vie paisible,
- un système de santé et de retraite opérationel...
Quand tu cumules 2 générations au chomage, un logement exigüe dans un ghetto, et que tes enfants sentent que les jeux sont faits, cela devient difficile pour n'importe qui t'entre nous.
Perso, j'ai cravaché toute ma vie (hors petite enfance), y compris pendant mes études : je dois n'avoir qu'une semaine de "chomage (entre 2 CDI). Mais je ne fais pas la leçon au autre. Je dois être ce qu'on appelle un enfant élevé par l'ascenseur social, qui fonctionnait encore pas trop mal dans les années 80.
Mais depuis que je travaille, je n'ai jamais eu un autre discours que de "crises", "crises", et "crises".
La facilité, c'est de penser que c'est les autres, la cause de ce monde de merde.
La difficulté, c'est de revenir aux sources des crises : pétrole, perte d'autonomie, perte de résilience, destruction de la paysannerie, capitalisme sauvage, néolibéralisme, virtualisation de l'économie, etc...
Vu que c'est un peu complexe, et que tout le monde ne lit pas E. Todd ou Richard Heinberg, ca vote FN a donf. C'est bien plus simple de trouver un bouc émissaire à ses réels malheurs, que je ne me permet pas de sous estimer.