Quelle autre idéologie prône cela ?
Ce n'est pas le sionisme qui est un humanisme.
Qu'on soit en Occident ou dans un pays musulman, on a toujours les mêmes drames dûs à la pensée satanique de Mahomet.
Un Jordanien a été inculpé dimanche après avoir tué sa soeur de 17 ans pour, selon lui, "laver l'honneur de la famille" car elle s'absentait fréquemment de la maison, a-t-on appris de source judiciaire. Le procureur a inculpé le jeune homme de 20 ans de "crime prémédité".
"Il avait étranglé sa soeur vendredi dans la ville de Zarka (23 km d'Amman) en raison de suspicions de mauvaises moeurs car elle s'absentait fréquemment du domicile familial et l'a enterrée dans le jardin", a indiqué cette source. Il voulait "laver l'honneur de la famille".
"La victime était mariée depuis un an mais avait réintégré la maison de ses parents après s'être séparée de son mari à la suite de différends", a précisé la source.
Les meurtriers encourent la peine de mort en Jordanie, mais les tribunaux font souvent preuve de clémence pour les criminels quand "l'honneur" de la famille est en jeu. En Jordanie, 15 à 20 femmes sont assassinées chaque année sous le motif du crime dit d'honneur."
BELGA (23 mai 2011)
" Un homme de 61 ans a été condamné à 10 ans d'emprisonnement mercredi pour le meurtre "pour l'honneur" de sa fille adolescente, victime d'un viol collectif, à Ein Bacha, près d'Amman, a-t-on appris de source judiciaire.
"En 2008, la jeune fille de 17 ans avait été enlevée et violée par un groupe d'hommes, qui comparaissent en ce moment devant le tribunal", a déclaré cette source.
"Mais le père croyait que sa fille entretenait une relation intime avec l'un des hommes. Il l'a tuée par balle avant de se rendre à la police, déclarant qu'il avait voulu défendre son honneur".
Dans un premier temps, le père avait été condamné à 15 ans de réclusion mais le tribunal "a décidé de réduire la peine en raison des appels à la clémence de la famille".
Le meurtre est passible de la peine de mort en Jordanie mais dans les cas de crimes "pour l'honneur", les tribunaux peuvent faire preuve de clémence, en particulier à la demande de la famille. BELGA (30 décembre 2009)
" Un tribunal saoudien vient de doubler la peine de flagellation à laquelle avait été condamnée une jeune femme violée, qui parla de son cas à la presse.
Elle A 19 ans. Elle est mariée et issue de la minorité chiite du royaume. Sa faute ? Avoir rejoint dans une voiture un autre homme que son mari, qui devait lui rendre une vieille photo d'elle. Pour «fréquentations illégales», un tribunal la condamna en octobre 2006 à 90 coups de fouet. En Arabie, les femmes ne doivent pas s'exposer dans la rue avec un homme étranger au cercle familial. Peu importe que la malheureuse ait été violée par sept gros bras qui l'attaquèrent ce jour-là. Elle commit ensuite une autre «faute» : elle parla de son calvaire aux médias. «Une tentative d'envenimer la situation et d'influencer l'appareil judiciaire», l'accuse un nouveau jugement rendu la semaine dernière par la Cour générale de Qatif, qui aggrave la peine à 200 coups de fouet et six mois de prison.
«Une femme courageuse risque la flagellation et la prison pour avoir parlé publiquement de ses efforts pour obtenir justice», s'insurge l'organisation américaine de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HWR), pour qui «non seulement ce verdict transmet aux victimes de violences sexuelles un message suggérant qu'elles ne devraient pas porter plainte, mais il offre aussi protection et impunité aux auteurs de ces violences». Quatre seulement des agresseurs de la jeune femme ont été condamnés à des peines allant de un à cinq ans de prison, et de quatre-vingts à mille coups de fouet.
«Pourquoi avez-vous quitté la maison ? Pourquoi n'avez-vous pas dit à votre mari où vous alliez ?» lui répétèrent les juges à la première audience. «Ils criaient sur moi. Ils tenaient des propos injurieux. Un juge m'a traité de menteuse parce que je ne me souvenais pas bien des dates», a indiqué la victime à HRW. Et les foudres de la justice, dominée par les religieux, de s'abattre également sur son avocat. Le juge de Qatif vient de lui interdire d'être présent au tribunal, avant de lui retirer sa carte professionnelle. Ainsi va la justice en Arabie saoudite, premier producteur mondial de pétrole, royaume allié de l'Occident mais qui ne dispose toujours pas d'un code pénal écrit, où les juges ne suivent pas de règles procédurales et où la garde à vue n'existe pas. Heureusement, le 3 octobre, le roi Abdallah a annoncé une réforme d'un système judiciaire archaïque, promettant de nouveaux tribunaux spécialisés et une formation pour les juges et les avocats.
Une justice archaïque
Dans le berceau du wahhabisme, cette version rigoriste de l'islam, la justice est avec l'éducation l'une des principales zones grises d'un régime qui a bien du mal à se réformer. Et ce malgré les appels du pied de ses partenaires occidentaux. À Washington, le département d'État a qualifié ce jugement d'«étonnant». Quant à la France, dont le président, Nicolas Sarkozy, est attendu le 13 janvier à Riyad, elle tente également de faire passer des messages, mais là encore, sans grand succès. Les Saoudiens détestent en effet qu'on leur donne des leçons. Il y a quelques années, Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense, en fit l'amère expérience, lorsqu'elle osa évoquer, devant son homologue le prince sultan, les carences du système éducatif en Arabie. L'entretien dura... sept minutes."
Un article de Georges Malbrunot.
Source : LE FIGARO (21 novembre 2007)
" Au moins 675 femmes ou filles pakistanaises ont été tuées au cours des neuf premiers mois de l'année 2011 par des "crimes d'honneur", a indiqué mardi une organisation locale de défense des droits de l'Homme.
Ces chiffres illustrent l'ampleur des violences infligées aux femmes, accusées d'avoir terni la réputation de leur famille, dans ce pays musulman très conservateur où elles sont fréquemment considérées comme des citoyens de seconde zone et où aucune loi ne punit les violences au foyer.
En dépit de quelques progrès en matière de défense des droits des Pakistanaises, leurs défenseurs estiment que le gouvernement doit en faire beaucoup plus pour poursuivre en justice les coupables de meurtres de femmes, souvent classés sans suite par la police qui les considère comme des affaires privées.
Près de 450 des femmes tuées entre janvier et septembre ont été accusées d'avoir eu des "relations interdites", et 129 de s'être mariées sans l'aval de leur famille. Une partie des victimes ont été violées, parfois par plusieurs personnes, avant d'être tuées. Au moins 19 ont été tuées par leur fils, 49 par leur père et 169 par leur mari.
Pour Ali Dayan Hasan, directeur au Pakistan de l'ONG de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW), l'une des principales causes de cette situation est l'incapacité de l'Etat à faire respecter la loi et sa tendance à laisser les chefs de tribus ou responsables locaux gérer ces affaires. "
Source : BELGA (21 décembre 2011)
" Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné mardi soir à 12 mois de prison, dont avec huit avec sursis, Hani Kaldi, 22 ans, qui avait séquestré, rasé et frappé sa soeur de 18 ans parce qu'elle entretenait une liaison avec un jeune d'origine espagnole.
Le père de famille, Amor Kaldi, qui avait encouragé ces actes, été condamné à six mois de prison avec sursis.
Le père et le fils étaient poursuivis pour "violence en réunion avec usage et menace d'une arme".
Cette famille musulmane d'origine tunisienne, habite à Oullins, dans la banlieue de Lyon, où Boutaïna, la benjamine, accusée de mener une vie contraire aux principes familiaux, a été séquestrée, rasée et rouée de coups le 16 novembre.
La jeune fille fréquentait depuis un an un jeune homme d'origine espagnole alors que sa famille l'avait promise en mariage à un cousin en Tunisie.
Le jour des faits, elle avait réintégré le domicile familial après avoir passé deux nuits à l'hôtel avec son petit ami.
La jeune fille, qui aimait s'amuser et s'habiller, avait également empoché les 1.500 euros donnés par le fiancé tunisien pour arranger le mariage et volé les bijoux de sa mère pour les confier au Crédit municipal.
A la barre, Hani Kaldi, maçon de profession et boxeur amateur a reconnu les faits sans exprimer de regret.
"Qu'elle mette des bâtons dans les roues de notre famille, c'est pas possible (...) Elle a fait du mal à notre famille, je lui en fais aussi, c'est normal. Je me suis rendu justice moi-même (...) Je ne regrette rien", a-t-il dit.
Le père, qui se présente comme un "musulman modéré", a manifesté de son côté son incompréhension devant l'ampleur prise par cette affaire. Pour lui, "c'est une affaire familiale, une affaire qui pouvait être arrangée, c'était ni vu ni connu s'il n'y avait pas eu les médias et la justice".
Il a accusé sa fille d'avoir déshonoré la famille et a dit à la police, lors de sa garde-à-vue : "Cette fille-là ne m'appartient plus, je la donne à l'Etat français".
Pour le procureur de la République, il s'agit "de l'histoire d'une jeune fille qui s'émancipe d'une cellule familiale marquée par des principes particulièrement rigides et qui n'accepte pas la différence".
"C'est une famille qui n'accepte pas l'émancipation de sa fille et veut lui régler son compte", a-t-il dit à l'audience.
A la barre, devant une salle envahie par une cinquantaine de personnes nettement favorables à la famille, la jeune fille a dit "avoir peur pour son avenir".
Le procureur avait requis mardi soir une peine de prison de 18 mois dont neuf avec sursis à l'encontre du frère et de 10 mois avec sursis contre le père."
Source : REUTERS (20 décembre 2006)
" Plus d'un mois après la découverte du calvaire du petit Dylan à Millau, une affaire de maltraitance est dévoilée à Banyuls.
« Avant de les conduire au foyer dimanche soir, les gendarmes se sont arrêtés au fast-food. Les enfants avaient les yeux écarquillés, ils avaient l'air de découvrir un monde nouveau. » Depuis ce week-end, les huit enfants d'un couple de Banyuls-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales, âgés de 7 à 17 ans, ont été soustraits à leur famille par la justice. Ils ont été placés dans un foyer et, pour trois d'entre eux, qui souffrent de malnutrition grave, au service de pédiatrie de l'hôpital de Perpignan.
Les parents ont, eux, été incarcérés lundi soir, pour « privation d'aliments et de soins compromettant la santé d'un mineur, manquement par un parent à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité et l'éducation d'un enfant mineur, violences habituelles sur mineur ». Derrière ces termes juridiques se cache une réalité hors du commun : celle d'une famille vivant en vase clos, coupée de la société, « selon des pratiques qui font penser à celles en vigueur dans certaines sectes », estime Jean-Pierre Dreno, le procureur de la République de Perpignan.
C'est vendredi matin qu'un habitant de Banyuls décide d'appeler les gendarmes, en voyant dans quel état se trouve un adolescent de 16 ans qu'il connaît bien. Le garçon est « prostré, pieds nus, grelottant, le visage portant des traces de sang », raconte le magistrat. « Il avait le crâne ouvert et était en train de faire les poubelles », confie une jeune fille de Banyuls. Vu sa maigreur effrayante, le garçon est hospitalisé : il mesure 1,65 m, mais ne pèse que 32 kg. Aux gendarmes qui l'accompagnent, il explique qu'il vient d'être frappé par sa mère, parce qu'il avait volé une poignée de sucre : elle l'a frappé sur la tête avec le pot, puis sur les bras, avec un bâton. L'adolescent décrit aussi un quotidien familial marqué par une extrême sévérité paternelle, et une pratique scrupuleuse de la religion musulmane.
Les gendarmes décident donc d'interpeller les parents, dès samedi matin dans l'immeuble HLM du Puig de Mas II.
Ce que découvrent ensuite les enquêteurs est édifiant. Un logement « spartiate, sans mobilier, des chambres sans lit, avec des couvertures en guise de matelas ». La cuisine et le salon sont fermés à clé, le frigo est presque vide, alors que vit là le couple avec sept autres enfants. Un autre garçon et six filles, dont deux présentent des symptômes inquiétants : âgées de 13 ans et demi et quinze ans, elles ne pèsent toutes les deux que 22 kg. Elles ont aussi des engelures aux pieds, car elles vivent à la maison sans chaussure. Toutes deux ont également été hospitalisées, et soumises à un régime hyperprotéiné.
Pendant que les parents sont placés en garde à vue, les enfants sont interrogés. Ils décrivent un quotidien rythmé par les ablutions rituelles et les prières, un régime alimentaire très succinct. Seuls les trois plus jeunes sont scolarisés en primaire. « Les contacts pris avec l'inspection académique font état de relations conflictuelles entre la mère et l'équipe éducative, et d'absentéisme », indique le procureur. « Ces relations laissent à penser que les enfants pouvaient voler les goûters de leurs petits camarades. » Les adolescentes, elles, ont cessé d'aller au collège à la puberté, parce que l'établissement refusait qu'elles s'y rendent voilées. « La seule affaire de voile à l'école que nous ayons eu dans le département en 2003 l'a été avec cette famille », rappelle le magistrat. Depuis, elles suivent, théoriquement, des cours par correspondance.
Les enfants vont être prochainement soumis à une batterie d'examens médicaux et psychologiques, afin que l'on détermine avec précision l'ampleur des dégâts causés par cette vie. Les parents, eux, encourent sept ans de prison. "
Un article de François Barrère.
Source : MIDI-LIBRE (15 avril 2009)