Pour revenir au sujet, il est normal que sur 7 milliards de terriens il puisse y avoir des variations importantes et des écarts souvent considérables dans la taille, le poids, la pigmentation de la peau ou la couleur des yeux, des cheveux etc. Même au sein d'une même espèce. On retrouve ces variations à travers de nombreuses espèces de mammifères qui se ramifient en sous-espèces telles que le loup Canis lupus. Chez les humains l'ADN a démontré qu'il existait des cas d'hybridations entre plusieurs espèces d'hominidés à commencer par Neandertal. Mais au sein même d'une population de sapiens il existe des variations considérables entre plusieurs peuples. L'adaptation au milieu, la nourriture, le climat, le mode de vie sont autant de vecteurs qui jouent sur le physique d'une population. C'est vrai qu'il est difficile de ne se baser que sur un squelette et donc un individu pour décrire une nouvelle espèce, mais les scientifiques et donc les paléoanthropologues connaissent bien les cas de malformations qui peuvent survenir lorsqu'une découverte à lieu. C'est pourquoi l'ADN vient en complément des observations réalisées sur la morphologie des êtres, afin d'apporter des réponses que ne peuvent transmettre uniquement les reconstitutions physiques d'humanoïdes, mais c'est aussi valable pour beaucoup d'autres espèces animales.
On retrouve des cas analogues chez les restes de Mollusques fossiles pour ceux qui disposaient d'une coquille. Certaines formes dites convergentes ont été confondues par les premiers nomenclaturistes. Ces animaux parfois de nature très différentes mais qui avaient des coquilles très semblables alors que les uns étaient végétariens et les autres leurs prédateurs.
Toutes les bizarreries sont dans la nature et si une devait être plus que les autres mises en avant, je citerai l'ornithorynque, seul Mammifère connu à pondre des œufs... Qui dit mieux ?