rexmilites a écrit:
mais je ne pense pas que nous devrions considérer qu'un "frère" humain (qui nous est inconnu) est moins important qu'un animal proche ou non (et j'en ai des animaux).
C'est votre liberté, votre éducation, votre expérience de la vie qui vous amène à cette éthique. Mon éthique ne va pas dans ce sens. Mon chat est aimable et ne risque pas de me nuire, c'est plus que ce que je puis espérer d'un être humain, d'ou je privilégierai mon chat à un humain inconnu.
(D'ailleurs et soit dit en passant mon éthique est avoué, je ne me leurre pas, mais fondamentalement, je ne vois pas ou se trouve la différence avec quelqu'un qui dépense des fortunes pour son animal, yoga, psychologie, toilettages et autres inepties, au lieu de dépenser son argent dans la lutte contre le cancer, le sida ou la faim dans le monde: on est strictement dans le même processus)
rexmilites a écrit:
un homme a besoin de repères/d'exemples => pour ceci une religion lui transmettra des valeurs morales puis un Etat, par le biais de son "code civile", déterminera les bonnes conduites pour justement éviter l'anarchie et contrôler toutes les vagues (pensée, acte etc) hostiles à l'ordre/l'autorité en place qui légitime donc (= l'Etat), son rôle dans la Nation. La constitution, la religion, le représentant (chef d'Etat) permettent également de rassembler le peuple dans sa globalité au sein de leur terre commune.
Votre vision est cohérente et je la partage, globalement. Reformuler différemment, L'existence de(s) D(d)ieu(x) est l'axiome de la construction d'une morale, morale qui définit les bonnes et mauvaises conduites utiles dans une société donné et de la quelle découle les règles de vie, qu'elle soit implicite ( la coutume) ou explicite (la loi), règles de vie qui permettent d'éliminer les causes de troubles civiles vecteur de chaos.
cependant, ces lois ou coutumes qui ont pour objectif la paix sociales par qui sont-elles édictés? sinon par la classe dirigeante, classe dirigeante qui plus qu'une autre a intérêt a la paix sociale et civile puisque celle-ci lui permet de conserver et ses avantages par rapport aux autres et son statut d'autorité.
Sur l'aspect "utilitaire" de la religion je n'en ai pas de doute, encore moins si l'on voit que les textes sacrés, ou les mythes religieux qui fondaient la légitimité de la morale d’où découlait la loi ont été remplacé par les "droits de l'homme" qui jouent aujourd'hui le rôle de textes sacrés et qu'on invoque de la même manière que l'on pouvait invoquer la bible, le coran ou la thora (le style en moins). Je les place d'ailleurs, au même niveau que tout les textes "révélés" prescripteurs de morale absolue, à savoir pas très haut .
Sur l'anarchie... On y reviendra, mais le mot me parait mal employé, j'y préférerai celui de chaos. L'anarchie, c'est l'absence de pouvoir, ce qui ne signifie pas absence d'ordre et, encore moins, absence de valeurs ou d'éthique.
rexmilites a écrit:
PS : l’athéisme est pour moi une sorte/forme de religion car elle se pose sur une question de croyance, par conséquent je ne l'exclu pas
Argh, là j'ai mal. L'athéisme n'est pas une croyance. Constater qu'il y a un soleil et non deux n'est pas une croyance mais une observation. Par ailleurs, l'athéisme ne produit ni rites, ne propose pas de mythes et ne produit pas de sacré.
PS : l’athéisme est pour moi une sorte/forme de religion car elle se pose sur une question de croyance, par conséquent je ne l'exclu pas
Argh, là j'ai mal. L'athéisme n'est pas une croyance. Constater qu'il y a un soleil et non deux n'est pas une croyance mais une observation. Par ailleurs, l'athéisme ne produit ni rites, ne propose pas de mythes et ne produit pas de sacré.