Pour répondre de façon plus sérieuse : il est dans l'intérêt du pays de former de la meilleure des façons possible ses futurs citoyens, ce sont eux qui construiront la croissance du pays dans les décennies à venir ; il y a pléthore de commissions qui ont été formées dans cette optique depuis le début du vingtième siècle, ce qui n'a malheureusement pas empêché des catastrophes éducatives (merci Lichnérowicz). Maintenant, qui est le mieux à même de juger la formation des futurs citoyens : un parent lambda ou une communauté éclairée ?
Encore faut-il considérer la communauté comme éclairée...l'éducation nationale a un sacré parti pris.
On peut prendre le problème à l'envers : en quoi les parents seraient plus "légitimes" que leur Cité pour apprendre ce qu'ils veulent à leurs enfants ?
Il est nécessaire d'uniformiser un tant soit peu les individus pour que vive une société, c'est ce que fait l'école en imposant à tous des expériences sociales et l'apprentissage d'une culture élémentaire semblables.
Il y a un lien indiscutable entre parents et enfant et quand tu as un enfant, tu aimerais bien avoir toute les cartes en main.
L'école pourquoi pas, mais pourquoi ce besoin d'uniformisation? Ce qui me gêne le plus, c'est l'enseignement de l'éducation civique et de l'Histoire par l'Etat.
Je veux bien concéder qu'il est impossible de diffuser un enseignement parfaitement impartial. Mais à choisir, je préfère les choix d'une organisation dans laquelle plusieurs mouvances s'opposent, plutôt que le parti pris d'une ou deux personnes qui n'ont aucune contrainte de remise en question et personne à qui rendre des comptes.
Je ne vois pas vraiment plusieurs mouvances puisque 99,99% des profs sont républicains démocrates et 75% sont socialistes ou communistes.
De plus, on ne relate que certaines parties de l'histoire qui sont évidemment bien choisies.