L'écriture n'est pas de la mémoire, c'est de la mémoire matérialisée et figée.
On échappe à tous les aléas que connaissent les peuples dont l'histoire et les traditions tiennent dans la tête de quelques vieux du village.
Sans les écrits fidèlement relatés de certaines époques, que serait la persistante Histoire mémorielle, qui se transmet de génération en génération ?
La transmission orale du savoir nous contraint à demeurer dans la spéculation, cependant, rares sont les cultures qui ne sont pas passées de l'oralité à l'écriture.
Sinon, ne faites-vous pas la confusion entre le patrimoine culturel et l'acte d'écrire ?