nous communiquons avec les araignées. j'en ai la preuve !
cet été, j'ai par mégarde aspiré des petits araignées et un parent. après le savon de la brigitte bardot de 10 ans et les moqueries du bruel de 18 ans, une survivante m'a mordue dans mon lit !!!!!!
au matin, la galerie rigole, la cuisse enfle et durcit, c'est bien fait me dit la pétroleuse, ça t'apprendra.
la nuit suivante, croque !
pile au même endroit mais sur l'autre cuisse... me voilà transformée en vénus de Willendorf...
là c'est moi qui rigole, il va falloir que brigitte et bruel jouent les domestiques pendant quelques jours.
bruel part en chasse de l'agresseuse assoiffée de vengeance et la petite protectrice des animaux demande pardon des méchancetés de l'araignée, elle plaide les circonstances atténuantes, débranche l'aspirateur dès qu'il crit. Après de nombreux appels à l'assassin, des pleurs, des coups de sang de bruel pour être laché par cette harpie aux cheveux plein de morve, voilà ti pas que je demande le pot. et le papier s'il vous plait !
- je te préviens la mioche, c'est toi qui nettoie le pot, moi je m'occupe de trouver l'araignée.
silence radio
l'ami des bêtes cause au chat, elle semble lui expliquer des trucs en tenant fermement l'animal qui épaissi la queue de façon extraordinaire.
Soudain, le beau PAAAAAAAAtrIIIIIIIIIIck reçoit le félin volant toutes griffes dans le dos.
la bagarre des fauves ébranle l'immeuble, fait rappliquer notre josiane balasco locale.
Elle décroche Rocco Siffredi qui file sous un meuble... rejoindre l'araignée. le chat ressort tranquille déposer au pied de son amie, les restes de spider scary.
- je sais très bien qu'il n'y a pas de pot à la maison, maman Attila...
à l'enterrement de la dernière victime du massacre de la rue du vel d'hiv', une amie est pleurée, des plaies dans le dos font rouler une poussière dans l'oeil, et mes cuisses me grattent de plus en plus. c'est étrange me dit mon mari, j'ai vu bouger un truc sous la peau. il ne manquait plus que les blagues de bozo le clown. pauvre de moi qui croyait que l'histoire était enfin terminée !
ça me démangeait furieusement et chose étrange, ça ne dégonflait pas mais ça ramollissait...
des compresses chaudes sont appliquées d'un côté et de l'autre un oeil géant scrute les croutes du liquide suintant.
- tiens, tu vois, ça bouge !
- ha mais oui, tu as raison, ça remonte.
- brigitte : caméra et pile de torchons. patrick : éther et bistouri. chérie : cognac, tu as une colonie d'araignées dans la cuisse.
- mais oui mais oui, très drole.
c'est à ce moment là que ...