foin de caricatures.
on avait beaucoup plus d'heures de français que les gamins d'aujourd'hui.
a force de vouloir faire de la place pour l'anglais, les arts, le sport, l'informatique et que sais-je encore...
faut savoir ce qu'on veut.
soit on veut que les gamins passent des heures à appendre des exceptions ineptes, auquel cas il faut supprimer des heures dans d'autres disciplines car les journées ne sont pas extensibles à l'infini; soit on veut cette polyvalence, et il faut prendre acte que les gamins ne pourront pas faire tout à la fois...
yep. faut apprendre les exceptions "ineptes"c'est un choix. pour cela, vous préférez que les gamins fassent davantage d'heures par semaine ou qu'on abandonne des disciplines?
oui, largement, qu'ils fassent des heures. Le français est une langue qui se mérite, qui s'étudie, qui se travaille, qui ne s'acquiert pas en 3 mois de pratique comme peuvent le faire quelques langages dégénérés et simplistes, appréciés pour ces qualités.
C'est une part du pays, de notre identité. Ces exceptions sont des témoins du passé, de ce que nous avons été et de ce que nous sommes aujourd'hui.
Simplifier une langue, c'est simplifier l'intellect qui la forme, qui la construit, qui en use ; c'est fabriquer des crétins, des cons, tout juste bons à ânonner une vérité globale à laquelle ils n'auront même pas eu à réfléchir. Limiter ses exceptions, c'est limiter les génies, les types capables, les gens différents. C'est vouloir tout niveler de façon à ne pas perdre de temps, le temps de l'apprentissage, le temps de la connaissance, le temps du savoir ; c'est une vue de l'esprit qui ne peut correspondre qu'à des gens sans futur, sans capacité, sans trait de caractère, sans orgueil. C'est se mettre au niveau des incultes, des nouveaux, des pays qui n'ont pas de difficulté avec leur langue parce qu'ils n'ont pas de passé et qu'elle n'a pas d'histoire.
je refuse tout cela.