L'ouvrier cotise ou donne si il a envie à son syndicat ouvrier, le patron à son syndicat patronal. Dans les pays nordiques, les syndicats n'ont aucun mal à vivre comme cela...
Les syndicats servent-ils encore à quelque chose ?
L'ouvrier cotise ou donne si il a envie à son syndicat ouvrier, le patron à son syndicat patronal. Dans les pays nordiques, les syndicats n'ont aucun mal à vivre comme cela...
oui car les prestations de chômage et autres prestations sociales sont normalement versées par le syndicat
L'ouvrier cotise ou donne si il a envie à son syndicat ouvrier, le patron à son syndicat patronal. Dans les pays nordiques, les syndicats n'ont aucun mal à vivre comme cela...
oui car les prestations de chômage et autres prestations sociales sont normalement versées par le syndicat
Vu la manière dont nos syndicats gèrent les comités d'entreprise, cela me poserait un problème moral qu'ils s'occupent des allocations.
faudrait savoir
quand on compare
on le fait dans l'ensemble
pas uniquement quand cela arrange ton discours ^^
faudrait savoirquand on compare
on le fait dans l'ensemble
pas uniquement quand cela arrange ton discours ^^
Pour moi, moins ils ont d'argent public entre les mains, mieux c'est.
on retombe dans le néo libéralisme
faut pas te plaindre
tu y reviens comme un petit garçon dans les jupons de sa maman
Le sens du syndicalisme ne peut se penser qu'au sein d'un établissement donné ou d'une entreprise donnée.
Le principe des grosses centrales est assez asphyxiant et elles trempent trop dans le politique. Cependant le fait que les employés soit organisés et capable de faire corps quand des patrons ou des adeptes de management foireux veulent faire passer tout et n'importe quoi, c'est bien naturel.
Le droit du travail, quand bien même est-il amendable sur certains points débiles ( un patron devrait pouvoir virer un branleur ou un incompétent sans difficulté ), il nécessite, pour les employés d'être organisé et prêt à défendre leur intérêts communs le cas échéant.
La protection des représentants syndicaux est assez cohérente également, un patron de mauvaise foi pouvant décider de saquer quiconque donnerait de la voix aux revendications légitimes, voir seulement légales, là ou le bas blesse c'est quand le syndicaliste est également de mauvaise foi.
J'ai connu un syndicaliste qui avait envoyé se faire voir un type qui arrivait tout le temps en retard et présentait des absences complétement injustifié, la volonté de virer ce boulet était fort compréhensible de la part du patron, défendre ce branleur aurait été incohérent, la défense vigoureuse des employés face aux abus est nécessaire, mais cette défense doit s'inscrire dans une logique de bonne foi, ce qui, hélas n'est pas toujours le cas.
edit
Tu devrais essayer de taper sur celui qui le mérite, tout simplement. Sans avoir à te soucier de la longueur de son compte en banque.mais je prefere taper sur les possédants que les possédés ^^
Entièrement d'accord, poto. Autant les "intérêts divergents de classes" sont, souvent, une réalité, autant plaquer tout désaccord dans cette grille d'analyse est une bêtise.
Dans un syndicat duquel j'ai été proche dans une lutte, l'avocat du syndicat gueuler contre la gestion "à la papa" du patron. A savoir que celui-ci, peu féru de droit était très service service, demandant parfois un travail supplémentaire extra-légal le samedi-matin en permettant que ces heures soient récupérés ailleurs, des participation à des commissions diverses ( qui ne faisaient pas avancer le travail de celui qui y participait) et accordant des "privilèges" a ceux qui s'y collaient ( acceptation sans discussion des formations, autorisations d'absence pour des rendez-vous diverses et variés etc...), il n'y avait pour moi rien à y redire, on bosse plus on en retire des bénéfices fussent-ils en nature... Pour ce syndicat c'était le mal... A flinguer de bêtise.
Pour "exister" les syndicats n' ont qu' une seule méthode: Monter les salariés, contre le patronnat. Soi-disant pour défendre les intérêts des employés.
Ceci amenant, en France, bien souvent à des mouvements de grève.
Ces mouvements ont-t' ils souvent changé les choses: Il suffit de constater que les grèves, pour les mêmes revendications se répètent à périodes régulières?
Ainsi, l' existence des syndicats ne peut donc qu' être remise en cause.
les grèves donnent des résultats
pas a chaque fois
Les syndicats ont fait ch... les anglais jusqu'a ce que tatcher leur casse les reins.
je ne comprends pas que ces gens, retrogrades et anti tout, puissent agir hors la loi en toute impunité. le droit de grève existe, le droit au travail fait parti de la constitution. A quand un pouvoir politique qui au lieu de se coucher devant, mette fin aux piquets de greve et mette au pas ces blaireaux .
les corps constitués ont malheureusement encore de beau jours devant eux, dans ce doux pays qui a du mal a sortir de la feodalité.
messieurs les syndicats, vous êtes méprisables, mais vousntirez vos dernières cartouches, les français savent à quoi s'en tenir vous concernant
du goudron et des plumes...
le CGT est d'autant plus radicale qu'elle tire ses dernières cartouches
je suis pour ue représentation dans le cadre de l'entreprise, mais sans aucun financement public. Je ne suis pas syndiqué, et je suis totalement hostile a leur donner fut ce 1 centime de mes impots...
les syndicats sont des potentats qui ne representent qu'eux meme
Pour ma part, ces "associations" ne représentent plus personne et n'ont d'existence "syndicale" que la manne financière qu'ils perçoivent des C.E. des grosses boites.
Çà, les associations communautaristes, les loges maçonniques, les comités Théodule, toute cette merde qui vit sur le dos des français, devront être dissoutes au plus tôt pour récupérer les milliards qui nous manquent à reconstruire complètement ce pays.
Ah, j'oubliai, réquisitions des biens pour des œuvres "actives" (écoles, universités, pépinières d'entreprises... et pour d'autres transformation en prisons).
Les syndicats sont utiles, arrêtons d'exagérer à l'extrême parce qu'on vous prive de votre confort pendant quelques jours. Après oui y'a beaucoup de choses à revoir dans leur organisation car beaucoup se servent dans la soupe à côté de nos chères ordures qui trustent le haut de la pyramide, et ça ce n'est pas acceptable.
M'enfin les gros blaireaux qui nous dirigent peuvent être content. Le fond du problème est relégué au fond du tiroir car Micheline peut pas aller faire son tournoi de belote, Isabelle et Jean-Lou peuvent pas emmener Gaspard à la crèche et Kevin peut pas aller se faire exploiter pour 1000€ à Bricomarché.
Quelle honte en effet pendant que le principal intéressé s'en va se trémousser en Israël... Pauvre France.
Les syndicats
D'importantes recettes publicitaires
"Les organisations syndicales bénéficient aussi d'autres ressources propres telles que les recettes publicitaires dans les revues internes distribuées aux adhérents ou celles tirées de la vente de publication ou de produits divers (t-shirt, drapeaux ...). Ces recettes, bien que très minoritaires, ne sont cependant pas négligeables. Les recettes publicitaires sont variables selon les organisations syndicales. Celles de la CFDT ne s'élèvent qu'à 150 000 euros (soit 0,4 % des ressources de la confédération) et celles de l'Union syndicale Solidaires sont même inexistantes, celle-ci déclarant préférer ne faire aucune publicité dans sa revue interne afin de préserver son autonomie. En revanche, la CGT et Force ouvrière ont des recettes publicitaires non négligeables, puisqu'elles atteignent 1 à 1,7 million d'euros pour la CGT et 800 000 euros pour Force ouvrière."
Faible poids des cotisations
"C'est presque 4 milliards d'euros qui sont vraisemblablement consacrés annuellement à l'activité syndicale en France. L'essentiel de ces moyens (90 %) semble provenir de l'exercice du droit syndical dans les entreprises et la fonction publique, tandis que les contributions directes des syndiqués sous forme de cotisations n'en représenteraient, après déduction de l'aide fiscale, que 3 % à 4 % ; mais il est vrai que le temps consacré bénévolement au militantisme par les syndiqués, au-delà des décharges dont ils peuvent bénéficier, n'est pas non plus estimé."
Les moyens alloués par l'Etat
"Les moyens accordés à l'exercice du droit syndical dans la fonction publique pourraient être compris entre 13 500 et 14 000 équivalents temps plein. Compte tenu de l'évaluation réalisée dans ces deux départements, et compte tenu du nombre de fonctionnaires recensés au niveau national dans le jaune budgétaire " fonction publique " en 2011 (5,372 millions d'agents), on peut estimer par extrapolation que les moyens attribués à l'exercice du droit syndical dans la fonction publique représentent entre 720 millions et 1,343 milliard d'euros."
Les aides des collectivités territoriales
"Les aides en nature octroyées aux organisations syndicales au niveau local sont loin d'être négligeables. Ainsi, la plupart des grandes villes mettent-elles des locaux, tels que des bourses du travail ou des maisons des syndicats, à disposition des organisations syndicales, allant parfois jusqu'à la prise en charge, en totalité ou en partie, de l'entretien, du chauffage, de l'éclairage, etc., ce qui rend très difficile le chiffrage de l'aide ainsi fournie. Ces subventions sont d'un montant très variable puisqu'elles vont de 54 165 euros pour le conseil régional du Limousin à 1,01 million d'euros pour le celui d'Ile-de-France. Le rapporteur considère que les subventions régionales aux organisations syndicales pourraient représenter globalement environ cinq millions d'euros."
Le coût de l'activité syndicale pour les entreprises
"C'est par le biais des décharges horaires prévues par le code du travail, accessoirement par les autres moyens matériels qu'il mentionne (les locaux syndicaux par exemple), que les entreprises prennent en charge, au sens large, l'activité de représentation des salariés, qui est principalement (mais pas exclusivement) mise en oeuvre par des syndicalistes. Au total, on obtient un total d'environ 52 millions d'heures de délégation, qui correspondraient à environ 32 000 équivalents temps plein. En termes de coûts pour les employeurs de ces temps de délégation, si l'on admet un coût horaire moyen du travail de l'ordre de trente euros, ces 52 millions d'heures de délégation équivaudraient à près de 1,6 milliard d'euros." En outre, "au moins 500 millions d'euros le flux de subventions de fonctionnement vont à des comités d'entreprise gérés par des élus syndicaux."
source :
09 décembre 2019
Les chefs d’entreprises ont raison d’être inquiets. Les sociologues aussi. La France est plus proche du basculement dans la violence que du compromis qui permettrait de sortir de la crise. Ce qui est grave, ce n’est pas que l’Etat soit fauché, c’est que les Français croient le pays encore très riche et puissant.
(...)
Si les syndicats persistent à tenir des positions radicales, tout le monde va se retrouver dans une situation insoluble.
Les syndicats bloquent la société et notamment les moyens de transport pour montrer qu‘ils existent en invitant leurs adhérents à refuser toute réforme parce qu’elle serait pénalisante.
Or les syndicats ont négocié avec le gouvernement sur les retraites pendant une année et demie. Cette négociation a examiné tous les cas de figure, afin d’écarter normalement tous les malentendus. On se retrouve aujourd’hui comme au premier jour avec une base inquiète et incertaine.
Que le gouvernement ait été maladroit, c’est certain, mais les dirigeants syndicaux ont aussi peu relayé ce qu’ils préféraient : sur la durée ou la valeur du point, sur l’intérêt de la réforme. Ils prônent de toute façon le statu quo. Vu le nombre d’inconnues, d’incertitudes et de fausses nouvelles qui circulent, on est obligé de reconnaître que tout le monde a perdu son temps.
La vérité est totalement fausse et les chefs syndicaux eux-mêmes le savent.
malheuresuement oui car les politiques et medias n'ecoutent qu'eux , on l'a très bien vu dans la destruction totale des gilets jaunes en deux semaines il y a un peu plus d'un an
Les syndicats au niveau national n'existent que grâce à leur pouvoir de nuisance.
En local, ils peuvent avoir un intérêt plus terre à terre.
Mais en gros, les syndicat ne représentent plus ceux qui bossent, et comme par hasard, les politiques au pouvoir non plus
- le taux de syndicalisation est de 11 %
- Macron est autour de 25 / 28 % d'opinion favorable.
Au final, qui se bat contre qui et pourquoi ?
Comment se fait il que des syndicats rouges existent encore après tout le mal qu'ils ont déjà fait ?
Les syndicats en France ne représente qu'une partie des gens de corporations qui ont ou bénéficient encore d'un certain monopole. Ils défendent uniquement les exigences de ces fonctionnaires et assimilés. RATP, SNCF, EDF/GDF, EducNat. etc. voilà les seuls secteurs où ils peuvent prétendre être représentatifs et encore en ordre dispersé.
Dans le privé, ils ne représentent rien ou si peu qu'ils sont obligés à rameuter dans tous les secteurs privilégiés lors de l'un ou l'autre mouvement, genre refus d'ouverture de commerces le dimanche. Ceux que l'on voit devant ces magasins devraient être contrôlés et situés professionnellement, certains seraient surpris de voir un fonctionnaire qui bosse peu par jour et dans l'année manifester au nom des salariés du commerce. Et les autres syndicalistes, venus d'autres secteurs, qui sont là en profitant du temps de dégagement syndical payé par les salariés de l'entreprise. Alors, malheureusement, les syndicats français ne sont que des mouvements politiques, dont la très grande majorité sont plus gauchistes qu'autre chose.
Etant encarté CGC, j'ai pendant des années participé activement à l'activité de ce syndicat au sein de mon entreprise. Je peux attester de son utilité maintes fois constatée en situations de crise.
Un syndicat qui défend des intérêts professionnels - sans faire de politique - est non seulement respectable mais indispensable, tant le rapport de force est déséquilibré dans les petites comme dans les grandes entreprises.
Différences entre les syndicats français et allemands :
- En France, le taux de syndicalisation dans le privé plafonne à 5%. Chaque grand syndicat peut prétendre seulement à 1 ou 2 % des salariés. Les syndicats français sont une minorité agissante qui bénéficie de privilèges d’audience (justifiés ?)
- Les syndicats allemands ne sont pas des espèces de partis politiques sociaux comme en France. Il n’y a pas le pluralisme syndical que l’on a en France et qui conduit à un émiettement à la fois des organisations et des points de vue
- Le syndicalisme allemand prend ses responsabilités. Il est force de proposition. Au contraire, en France, les syndicats sont essentiellement revendicatifs et contestataires. Ils sont dans une logique de contestation du système
- Sans avoir besoin de l’Etat, les syndicats allemands sont une puissance qui parle d’égal à égal aux patrons. Branches par branches, ils font une sorte de pacte compétitivité avec les patrons.https://www.legavox.fr/blog/thomas-jourdain-demars/syndicalisme-allemand-syndicalisme-francais-18655.htm