Suffit de prendre le métro dans Paris pour constater que même les pouilleux ont un Iphone.
Depuis quand les revenus d'une personne sont écrits sur son front ?
D'ailleurs les consommateurs frénétiques
si nous avons une société de consommation, c'est en partie à cause de la publicité et des valeurs qui sont véhiculés. Tu milites donc pour l'interdiction des 4x3 et moins de publicité à la télévision, à la radio, dans les journaux, dans les rues, dans le métro etc. ?
Pour reprendre l'exemple de l'économie d'endettement, si les bureaucrates votaient des budgets à l'équilibre, il y a fort à parier que le paradigme gauchiste de l'Etat providence exploserait.
S'ils votaient des budgets à l'équilibre, ils seraient obligés d'augmenter les impôts. Pas sûr que la droite et les électeurs de droite apprécient. Mieux vaut baisser les impôts, avec l'argent qu'on ne donne plus aux impôts, on le prête aux états et on touche des intérêts ! Effet double-jackpot ! Et lorsqu'on se rend compte que les Etats ne pourront plus jamais remboursé, on prend sa veste de libéral et l'on dit qu'il faut tout casser car il y a trop de dépenses...
Car l'endettement n'est pas en France au service du productif. On est au point de non retour ou l'endettement est aujourd'hui au service de la dette. La seule solution c'est de réformer ce qui capte plus de 87% du PIB .... Réponse: Les dépenses publiques.
Le discours typique de droite :)
http://atterres.org/page/manifeste-d%C3 ... err%C3%A9s
Fausse évidence n°4 :
L'envolée des dettes publiques résulte d'un excès de dépenses
Michel Pébereau, l’un des « parrains » de la banque française, décrivait en 2005 dans l’un de ces rapports officiels ad hoc, une France étouffée par la dette publique et … Dépliersacrifiant ses générations futures en s’adonnant à des dépenses sociales inconsidérées. L’État s’endettant comme un père de famille alcoolique qui boit au dessus de ses moyens : telle est la vision ordinairement propagée par la plupart des éditorialistes. L’explosion récente de la dette publique en Europe et dans le monde est pourtant due à tout autre chose : aux plans de sauvetage de la finance et surtout à la récession provoquée par la crise bancaire et financière qui a commencé en 2008 : le déficit public moyen dans la zone euro n’était que de 0,6% du PIB en 2007, mais la crise l’a fait passer à 7% en 2010. La dette publique est passée en même temps de 66% à 84% du PIB.
Cependant la montée de la dette publique, en France et dans de nombreux pays européens a d’abord été modérée et antérieure à cette récession : elle provient largement non pas d’une tendance à la hausse des dépenses publiques – puisqu’au contraire celles-ci, en proportion du PIB, sont stables ou en baisse dans l’Union européenne depuis le début des années 1990 – mais de l’effritement des recettes publiques, du fait de la faiblesse de la croissance économique sur la période, et de la contre-révolution fiscale menée par la plupart des gouvernements depuis vingt-cinq ans. Sur plus long terme la contre-révolution fiscale a continûment alimenté le gonflement de la dette d’une récession à l’autre. Ainsi en France, un récent rapport parlementaire chiffre à 100 milliards d’euros en 2010 le coût des baisses d’impôts consenties entre 2000 et 2010, sans même inclure les exonérations de cotisations sociales (30 milliards) et d’autres « dépenses fiscales ». Faute d’harmonisation fiscale, les États européens se sont livrées à la concurrence fiscale, baissant les impôts sur les sociétés, les hauts revenus et les patrimoines. Même si le poids relatif de ses déterminants varie d’un pays à l’autre, la hausse quasi-générale des déficits publics et des ratios de dette publique en Europe au cours des trente dernières années ne résulte pas principalement d’une dérive coupable des dépenses publiques. Un diagnostic qui ouvre évidemment d’autres pistes que la sempiternelle réduction des dépenses publiques.
Pour restaurer un débat public informé sur l’origine de la dette et donc les moyens d’y remédier nous mettons en débat une proposition :
Mesure n° 9 : Réaliser un audit public et citoyen des dettes publiques, pour déterminer leur origine et connaître l’identité des principaux détenteurs de titres de la dette et les montants détenus.