Hello NWM,
L'objectif est de descendre en dessous des 57% du PIB dilapidé en dépenses publiques. Tout bon gestionnaire se doit de rationaliser ses emplois et ses ressources avec des perspectives économiques.
Parlons en de la TVA à 5.5% votre chiffre de 3 milliards de manque à gagner est faux. A ce moment là toute diminution d'impôt serai "un manque à gagner". Nous y voyons plutôt un levier d'emploi avec des conséquences économiques favorables. Sur l'emploi, il suffit de regarder la courbe comparative de l’indice de l’emploi dans l’hôtellerie-restauration et dans le reste du secteur des services
En contrôle de gestion on apprend à décomposer un écart entre effet prix et effet volume. L'abaissement de la fiscalité entraine mathématiquement un effet volume qui compense dans une certaine mesure l'effet prix (ici la baisse de TVA). L'exemple que j'ai pris ailleurs dans ce forum c'est la fiscalité infime des fonds d'investissement luxembourgeois qui draine des milliards de recette. La réciproque du théorème Lafferien du "trop d'impôt tue l'impôt". On pourrait aussi prendre l'exemple de l'ISF ...
Votre chiffre n'intègre pas non plus l'aide de 500 millions accordée par Jacques Chirac qui a été supprimée lors de la baisse de la TVA.
Reste à savoir que va faire François Hollande avec la TVA 5.5% dans la restauration. Va t'il se mettre la commission européenne à dos ?
Amicalement.
