france2100 a écrit : ↑10 févr. 2019, 18:56
JPS38 a écrit : ↑10 févr. 2019, 18:38
Ce vent-là de l'histoire pourrait faire certainement des dégâts, en apportant son lot de sang et de larmes, mais nous, nous n'en serons que les témoins parce que trop vieux pour ce type d'activisme. Vu notre âge avancé dans la sénescence, on sera peut-être ou Alzheimer ou mort...
Churchill avait 67 ans quand la seconde guerre éclata, De Gaulle 49 ans, et le Tigre Clémenceau prit les rênes de la première guerre à 76 ans et sauva sans doute la France.
Ils se battirent pas sur le terrain, mais ils furent tout de même à leur façon sur le front, et je connais des septuagénaires qui font donner le tromblon tous les dimanches. De totue façon quand la guerre civile frappe à votre porte, elle ne s'occupe guère de savoir si vous avez une carte vermeil.
Enfin vous semblez considérer la révolte comme inéluctable. Elle ne l'est pas, elle n'adviendra que si le peuple s'éprend de violence et de haine. Il n'y aura de toute façon pas de morts de faim dans les rues, les élites sont au moins assez rationelles pour laisser juste ce qu'il faut au peuple, et ne pas réprimer plus qu'il n'en faut.
Putain ! J'étais loin de penser à la conquête afro-arabo-musulmane...Suis-je de ces naïfs qui croient que la lutte des classes prévaut sur une guerre culturo-racialo-religieuse ?
La progression de la conquête afro-arabo-musulmane continue d'exciter la haine des Français et la soif de domination des musulmans, tandis que la multiethnicité accélére la dissolution de la France et la perte de sens de la citoyenneté française.
Le résultat est d'une part que le peuple se replie sur des identités ethniques, et d'autre part qu'il a soif de loyauté face à la trahison des élites, ce qui implique des dirigeants qui choisissent leur camp : Français contre arabes contre noirs, Français contre musulmans.
Il n'y a aucune raison que ces phénomènes refluent, tout au contraire. L'empire de la haine va continuer à grandir.
La question n'est pas de savoir si l'on peut encore faire le coup de poing.
Bien sûr que oui, si l'agresseur viole notre espace vital et met en péril des valeurs qu'il va de soi de défendre sous peine de vivre sous le joug d'une violence socio-culturelle insupportable et inacceptable.
Ce que je veux dire, c'est que les initiateurs, ce sont les plus jeunes, ceux qui détiennent les clefs de l'avenir, le leur, celui de leurs proches, celui d'une humanité digne de vivre côte à côte, solidaire pour le plus grand nombre, capable et apte à protéger et sauvegarder ce que d'autres veulent détruire. Quels qu'ils soient...
Mais l'urgence réside dans la portion congrue aujourd'hui qui se voit dans les assiettes. Et dans beaucoup d'assiettes.
Pas seulement dans celle des retraités que de nombreux Français ont considérés comme quantité négligeable tant la voix est inaudible, et parce qu'il faut dire que les restrictions sanctionnaient en première intention, les parasites et les assistés d'une république trop généreuse, dans l'esprit d'une masse laborieuse satisfaite d'être préservée financièrement, mais encaissant sans mot-dire, les avanies d'un président méprisant et prétentieux.
Et puis, tiens ! Viens la taxation des carburants !
Et tous les refoulements ressurgissent contre un pouvoir arbitraire dont la légitimité est remise en cause par des gens plus jeunes qui refusent la fatalité. Ils seraient les seuls à pâtir de cette vicissitude-là, soumis davantage à survivre sans en crever certes, dans un système qui veut broyer leur résistance en instillant dans leur esprit soi-disant étriqué, l'option d'une précarité programmée qui serait plus enviable que la pauvreté à venir...
Il y a des sursauts de dignité, comme ça, qui apparaissent...Et les puissants se mettent soudain à avoir peur,
à paniquer et à montrer leur vrai visage. Celui de la haine et de la violence.
Le contentieux citoyen étant dirigé en 1er lieu, contre ces élus promptes à diviser, à discriminer et à lâcher désormais les chiens. Il ne faut pas s'attendre que cers derniers lèvent la patte autrement que pour pisser allègrement sur les pompes des contestataires.
Les forces de sécurité sont élevées comme des chiens d'attaque qui mordent quand on leur en donne l'ordre. Et leur maîtres ont testé avec succès ces réflexes qui définissent la doctrine du maintien d'un ordre basé sur l'escalade de la violence répressive.
Donc, pas de fraternisation de ce côté-là, entre Gilets jaunes et flics...Et je ne parle pas des factieux et autres agitateurs ayant ouvertement déclaré la guerre à toute cette caste d'élites dont les alliances contre-nature ont engendré une consanguinité entre la politique et la finance autorisées à convoler en injustes mais juteuses noces.
Déjà là, il est question de communautarisme...Entre riches et pauvres, la fine fleur et le populo, les sachants et les abrutis, et j'en passe et des meilleurs.
Cette réorganisation d'une société plus juste doit être opérée, et il faudra bien redistribuer.
Pas tout, non, soyons réalistes. Mais un minimum, histoire de ne pas être pris pour plus con qu'on est.
Pour les reste...Flux migratoires intolérables et guerres de religion, etc...il sera bien temps d'envisager le pire. Les élections européennes montreront le chemin à prendre et le virage à négocier entre progressistes et populistes, avant de se prendre le mur en pleine gueule...
Je sais...Churchill, De Gaulle, Clémenceau...De Grands Hommes responsables face au destin de nations qui ont su conquérir leur liberté contre la barbarie. L'Histoire les a glorifiés justement et ils resteront comme les sauveurs d'une humanité civilisée.
Mais la paix sociale ?....