Cheshire cat a écrit : ↑06 déc. 2018, 22:29
JPS38 a écrit : ↑06 déc. 2018, 17:21
Macron a été élu car il n'y avait que des tocards en face.
Ce n'est pas plus compliqué que ça.
Mais de là à se convaincre que l'âne de Buridan actuel serait un cheval de course...
Gagnant ? Placé ? Réformé ?
En tout cas, absent...
Cheshire cat a écrit :
Macron est lui aussi carbonisé, il ne reste donc plus personne.
"Macron démission" ,"motion de censure" "dissolution" ... Les forces d'opposition sont plus ou moins aussi impopulaire que Macron.
Le résultat d'un long travail de sape de la démocratie représentative.
@Cheshire cat, Il est carbonisé s'il débloque au point de ne rien entendre, à vouloir encore gouverner seul, à préférer la hauteur d'une charge qui ne vaut pas tripette s'il considère qu'il suffit d'enfiler l'habit de président pour justifier un pouvoir absolu sur ceux qui l'ont élu.
Sachant que parmi ceux-là, il en est 40% qui l'ont fait par défaut, en dehors de son socle de 24% de macronistes pur jus.
Il n'a rien à faire payer aux uns pour gratifier les autres de ses largesses.
Il n'a pas à cliver les Français dans une lutte de classe, dont l'une, sa caste qui serait l'avenir, et l'autre catégorie des oubliés et des pouilleux qu'il se plaît à rabaisser et à punir .
Il a cru, de son perchoir, dominer son petit mode, en parachevant son travail de sape à l'endroit de l'opposition et des corps intermédiaires.
Eux bâillonnés, il ne restait plus personne entre lui et le peuple. Et ce qui devait arriver, arriva.
S'il n'a pas analysé cette situation, il est cuit. Il sera discrédité ici, et sera certainement moqué à l'étranger.
Il devra revoir toute sa politique et envisager la solidarité nationale comme une nécessité, un impératif, avant toute allégeance aveugle à une communauté européenne qui appauvrit la France, et revoir son logiciel sur un mondialisme débridé et sauvage pour ne penser en priorité qu'aux intérêts de la France.
Comme le font tous les pays.
Il devra aider mieux ceux qui sont au coeur de l'économie française, entreprises et salariés, proposer une autre fiscalité plus avantageuse et imposer des contre-parties, parce que le ruissellement...dans ses rêves...
L'offre ? La demande ? L'offre et la demande ?
Son court-terme ne doit pas ressembler à des tours de passe-passe, et son long-terme doit dessiner les contours de notre destin, sans jamais rien figer dans le marbre.
Pragmatisme oblige. Il avait ce mot plein la bouche lors de sa campagne. Au lieu de cela, il s'est obstiné à appliquer son programme avec l'arrogance des vainqueurs de peu.
Il ne peut plus naviguer à la godille, histoire de renflouer à la petite semaine, un état qui lui ne regarde pas à la dépense. L'indécence a des limites.
Et le nerf de la paix sociale, étant l'argent. Mais pas seulement pour quelques-uns. On ne déroge pas à cette réalité.
La preuve.
Est-il pieds et poings liés au système de ce néo-libéralisme tordu qui ne triomphe que s'il est déloyal dès lors qu'on en accepte les règles scélérates sans s'en protéger ?
Depuis des décennies, la France a démissionné en acceptant le concept du perdant/gagnant dans un monde où la politique a fracturé le pays en cultivant des rancoeurs et des conflits adossés à des idéologies électoralistes diamétralement opposées,
et a fini par ne plus se poser les questions vitales qui concernent le bien vivre pour tous parce que le cynisme a triomphé, voire aussi le défaitisme avec les abstentionnistes.
La colère appartient également à ces derniers, montrant ainsi que même les taiseux sont partie intégrante
de l'opinion publique. Et ils finissent toujours par se venger.
Cette époque de la soumission à un pouvoir discrétionnaire semble bien révolue. Et si le petit caissier en chef n'a pas compris qu'il a des devoirs envers la société toute entière, il est mal barré...