filochard a écrit : ↑30 janv. 2019, 15:24
Napoléon a écrit : ↑30 janv. 2019, 15:19
filochard a écrit : ↑30 janv. 2019, 10:11
Oui bien sur, dans le privé c'est gratuit si je choisit de ne pas utiliser le service.
Ah oui c'est vrai tu es un vrai capitaliste : médecine privée, école privée, sécurité privée, routes privés, etc ... et bien entendu le "privé" te facture prix coutant : sont pas là pour faire du bénéfice et du profit...
Rien que pour reprendre le domaine de la médecine : sais-tu combien d'américains (tu sais les habitants d'un de tes pays modèle en terme de capitalisme sauvage) de la classe moyenne se sont retrouvé à vendre leur maison, à solder leur plan retraite (et donc sans aucune retraite) et à se retrouver ruinés parce qu'ils ont eut le malheur d'avoir un conjoint, un enfant, atteints d'une maladie grave ?
Mais bon tu t'en tapes, tu es riches et en bonne santé hein... et tu es certains de toujours l'être, toi et tes proches.
C'est vrai en 1981 il n'y avait pas de médecine gratuite ni d'école gratuite, ou avait je la tète. Heureusement grâce à ces 40% de fonctionnaires en plus maintenant on a tout ça.
Il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer l'augmentation du nombre de fonctionnaire, déjà avant 81 le temps de travail était de 40h/ semaine, actuellement il est de 35h
La démographie également : en 1981 la France comptait 54 millions d'habitant depuis nous sommes passé à 67,2 (+13,2 millions)
Les services ont aussi évolués : services aux personnes âgées, augmentation de l'espérance de vie... on a aussi beaucoup réglementé en terme de sécurité, de droit d'urbanisme, etc... ce qui a amené à créer des postes dans les divers services de l'Etat...
Tu évoques le domaine scolaire, mais aujourd'hui toutes les communes proposent des services péri-scolaires, avec le taux d'activité des femmes qui progresse (1980 : 57% contre 70% de nos jours), les crèches se sont multipliées...
Bref, des raisons il y en a...
Je note qu'évidement tu fuis le débats sur le "tout privé" et notamment sur celui des soins ; ton modèle ricain n'est il donc pas si glorieux que ça ?
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Notre ridicule défaut national est de n'avoir pas de plus grand ennemi de nos succès et de notre gloire que nous-mêmes. Napoléon Bonaparte