détail du gouvernement du 17 janvier 18 janvier
1- Premier ministre: Mohamed Ghannouchi (Rassemblement constitutionnel démocratique, RCD, reconduit)
2- Ministre de la Justice: Lazhar Karoui Chebbi (indépendant)
avocat du groupe MABROUK le beau fils de BEN ALI
3- Ministre de la Défense nationale: Ridha Grira (RCD, reconduit)
4- Ministre des Affaires étrangères: Kamel Morjane (RCD, reconduit)
5- Ministre de l'Intérieur: Ahmed Friaa (RCD, reconduit)
6- Ministre des Affaires religieuses: Larbi Mizouri (indépendant)
7- Ministre du Développement régional et local: Ahmed Néjib Chebbi (Parti démocratique progressiste, PDP, opposition)
8- Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique: Ahmed Ibrahim (Ettajdid, opposition)
9- Ministre de la Santé publique: Mustapha Ben Jaafar (Forum démocratique du travail et des libertés, opposition) démissionné
10 - Ministre du Commerce et du Tourisme: Mohamed Jegham (ancien membre du RCD)
11 - Ministre de l'Education: Taieb Baccouch (indépendant, ancien syndicaliste)
12 - Ministre des Affaires sociales: Moncer Rouissi (indépendant)
13 - Ministre de l'Agriculture et de l'Environnement: Habib M'barek (RCD)
14 - Ministre de la Planification et de la Coopération internationale: Mohamed Nouri Jouini (RCD, reconduit)
15 - Ministre de l'Industrie et de la Technologie: Mohamed Afif Chelbi (indépendant, reconduit)
16 - Ministre auprès du Premier ministre chargé du développement administratif: Zouheir M'dhaffer (RCD, reconduit)
17 - Ministre des Finances: Ridha Chalghoum (RCD, reconduit)
18 - Ministre de la Culture: Mme Moufida Tlatli (indépendante, cinéaste) démissionné démenti
19 - Ministre des Affaires de la Femme: Lilia Laabidi (indépendante, responsable associative)
20 - Ministre du Transport et de l'Equipement: Slaheddine Malouch (RCD, reconduit)
21 - Ministre de la Formation et de l'Emploi: Houssine Dimassi (syndicaliste UGTT) démissionné
22 - Ministre de la Jeunesse et des Sports: Mohamed Aloulou (indépendant)
23 - Ministre auprès du Premier ministre: Abdeljelil Bédoui, (indépendant, syndicaliste UGTT) démissionné
24 - Secrétaire général du gouvernement: Abdelhakim Bouraoui (reconduit)
°°°°°°°°°°°
pour un gouvernement d'urgence qui doit plier bagages dans 60 jours, y'en a du monde au balcon et une jolie fille en prime !
les posts clés sont bien protégés.
et le Ghannouchi qui balance en bafouillant qu'il n'était pas au courant des magouilles :
si ça ne pète pas demain, c'est reparti comme en 40 pour les tunisiens... avec un RDC rebaptisé NTM
==================
22 - Ministre de la Jeunesse et des Sports: Mohamed Aloulou (indépendant)
quelles sont ses compétences ? est ce une idée de ségéla ? toujours en activité malgré l'échec du dernier discours de ben ali ?
ségéla devrait s'occuper des discours de NS ;)
Démission d’au moins 3 ministres du gouvernement d’union nationale
Contacté par France 24, Houssine Abbassi, un syndicaliste, a confirmé l’information en indiquant que l’UGTT a tenu, ce matin du mardi18 janvier 2011, une réunion qui a débouché sur deux décisions : la non reconnaissance du nouveau gouvernement et le retrait de ce gouvernement.
Les trois membres appartenant à l’UGTT sont Abdeljelil Bedoui, Houssine Dimassi et Anouar Ben Gueddour.
M. Abbassi a expliqué ce retrait par deux raisons : ce gouvernement d’union nationale n’a pas fait participer suffisamment d’éléments indépendants tout en gardant la majorité des figures de l’ancien régime.
D’autre part, nous croyons savoir que d’autres démissions pourraient avoir lieu dans les heures qui viennent.
(...)
La puissante centrale syndicale tunisienne UGTT a affirmé mardi "ne pas reconnaître le nouveau gouvernement"
La centrale syndicale a joué un grand rôle dans les manifestations ayant provoqué la chute du président Ben Ali.
Le nouveau Premier ministre tunisien Mohammed Ghannouchi a défendu mardi son gouvernement d'union nationale annoncé la veille, assurant que les ministres de Ben Ali maintenus à leur poste avaient "les mains propres".
pousse au crime !
(...)
Mohamed Ghannouchi: "priorité à la sécurité"
"Notre priorité, c'est la sécurité, ainsi que les réformes politiques et économiques", a expliqué le Premier ministre, trois jours après la fuite précipitée du président Ben Ali chassé par un mois de contestation de la rue.
pour un gouvernement censé être dissoud dans 2 mois, oups maintenant 6 mois, y'a du boulot pour 20 ans au moins !
(...)
Le Parti communiste dénonce ce gouvernement
A Paris, Hamma Hammami, le chef du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT), interdit sous le régime Ben Ali, a déclaré qu'il ne présentera pas de candidat à l'élection présidentielle tunisienne dans six mois. "Parce que des élections dans six mois ne donneront qu'un président qui appartient au RCD", le Rassemblement constitutionnel démocratique du président déchu Zine el Abidine Ben Ali.
"D'autre part le PCOT défend un régime parlementaire et pas un régime présidentiel ; c'est pour cette raison-là que nous appelons à une assemblée constituante qui définisse une nouvelle Constitution", a-t-il ajouté. "Nous restons dans l'opposition et nous restons à côté du peuple tunisien qui continue sa lutte", a dit Hamma Hammami.
L'opposant Marzouki "indigné"
A Paris également, l'opposant Moncef Marzouki, dirigeant du Congrès pour la république (CPR) parti de la gauche laïque interdit sous le régime Ben Ali, a réagi en dénonçant une "fausse ouverture". "Je suis indigné, parce qu'on se moque de l'intelligence des Tunisiens et inquiet sur l'avenir de la Tunisie ", a dit sur iTélé le dirigeant du Congrès pour la république, qui vit en exil en France.
Marzouki, qui avait laissé entendre qu'il serait candidat à la future élection, a estimé que sa candidature était "momentanément" remise en cause. "Je pense que le peuple tunisien ne va pas se laisser faire par cette espèce de mascarade et que très vraisemblablement ce gouvernement devra accepter le verdict du peuple, pour que ce soit un vrai gouvernement d'union nationale, ce qui n'est pas le cas actuellement", a-t-il expliqué.
(...)
http://info.france2.fr/monde/l-ugtt-ne- ... a90d1072,0
selon TF1 des milliers de manifestants se rassemblent dans tout le pays avec pour mot d'ordre "RDC dégage"
La ministre de la Culture, Moufida Tlatli, a également décidé de quitter le nouveau gouvernement. Info France 24
**********
j'alimente le même post au fur et à mesure des événements et je modifie la liste des ministres en spoile
**********
14h30
Le mouvement Ettajdid vient de publier un communiqué dans lequel il exige la démission des ministres du RCD et le gel des mouvements financiers.
Faute de quoi, son représentant au gouvernement Ahmed Ibrahim démissionne lui aussi.
spéciale dédicace aux fous des islamistes
De son côté, le mouvement islamiste Ennahda a également dénoncé un «gouvernement d'exclusion nationale». Sadok Chourou, ancien président du mouvement Ennahda, libéré le 30 octobre après avoir passé 20 ans en prison pour ses activités politiques a dit lors d'une manifestion lacrymogée :
«Le nouveau gouvernement ne représente pas le peuple et doit tomber. Non au RCD »
arrivée de Moncef Marzouki à Tunis
14h30. Après des années d'exil à Paris, Moncef Marzouki, président du parti le Congrès pour la République (CPR) interdit et opposant historique au régime du président déchu Ben Ali, est de retour en Tunisie. Il a été accueilli à l'aéroport Tunis-Carthage par un «nombre important» de militants de son parti.
vidéo de l'événement, merci pacific
XjWz_UpQjhs
17h00: Le ministre de la Santé démissionne à son tour
L'opposant tunisien Moustafa Ben Jaafar a quitté ce mardi le gouvernement d'union nationale afin de protester contre la présence de ministres issus du parti du président déchu Ben Ali, a annoncé un responsable de son parti.
18H00 : le 1er ministre quitte le RCD
Mohamed Ghannouchi a démissionné ce mardi du parti présidentiel, le RCD, d'après France 24. L'ex-président Ben Ali en aurait été exclu également selon une agence de presse tunisienne, citée par I-Télé.
le président a aussi quitté le RCD.
les autres membres du parti devraient suivre avec une dissolution du RCD
les raisons du retrait de l'UGTT
Lors d’une conférence de presse tenue, mardi 18 janvier 2011 après midi, Abdessalem Jerad, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) a donné les raisons du retrait des membres appartenant à la Centrale syndicale du gouvernement d’union nationale.
M. Jerad a indiqué que les conditions posées par l’UGTT pour participer audit gouvernement n’ont pas été respectées à savoir l’établissement de consultations générales avec toutes les composantes politiques et de la société civile, d’un côté, et la non participation des symboles de l’ancien régime.
Or, ces deux conditions essentielles n’ont pas été respectées pour la formation de ce gouvernement, ajoute Abdessalem Jerad qui assure en avoir appris la composition définitive à travers les médias !
17 : Le conseil national de l’Ordre des avocats tunisiens
Le conseil national de l’Ordre des avocats tunisiens demande la formation d’un “gouvernement de sauvetage national qui représente tous les courants politiques et les organisations sociales et professionnelles sans exclusion”, écartant les membres du RCD, ancien parti au pouvoir. Il exige aussi la saisie des biens du président déchu Zine El Abidine Ben Ali et de ses proches.