Boubou, keep cool, aucun problème, en plus vous en êtes conscient et vous vous en excusez.
Là-dessus, j'ai des principes:
Chacun a eu l'éducation , la formation, les instits, les moyens qu'il a eus, pas de problème.
Par exemple, quand je suis en face de quelqu'un d'une autre culture (et même d'un anglais, c'est peu dire) qui fait l'effort de parler notre langue et de se faire comprendre, je suis admiratif et je mesure mon incurie dans ma maîtrise des langues étrangères.
Par contre, je suis pour la tolérance zéro quand on prétend être un professionnel de la communication.
Comment avez-vous compris que je parlais des journalistes et des politiques?
Les professionnels de la transmission aussi.
Comment avez-vous compris que je parlais des enseignants?
Et nous avons connu un ancien instit (plus tard on a dit que c'était un ancien prof, ça le faisait mieux) et ancien ministre de l'Education Nationale, qui ne parlait pas français. Par exemple, il ne "se moquait pas de machin" mais il "moquait machin". C'est dans sa bouche que j'ai entendu pour la première fois cette horreur. Depuis, connerie ordinaire des journalistes aidant, la formule a fait recette. J'ai coutume de désigner icelui sous le doux vocable de "Jospinus Malus".
Quant à l'enseignante qui corrigeait en rouge dans la marge les devoirs de ma fille (qui avait poussé le bouchon, ce n'est pas le problème), avec un texte bourré de fôte d'ortaugrafes, elle m'a amené à un regard extrêmement critique sur les enseignants.
Donc, boubou, ne vous inquiétez pas, il n'y a pas de souci, l'important est seulement d'essayer de progresser ne serait-ce qu'un peu, chaque jour.
Désolé pour les fautes d'orthographe, je sais que je ne suis vraiment pas fort la dessus.