Puisque j'y pense et parce que j'ai entendu le titre tout à l'heure, un certain groupe punk du nom de Molodoï avait fait une chanson au début des années 90 sur les jeunes français comme Sergueii partis se battre en Croatie (que j'ai évoqué plus haut)
On peut écouter ce titre ici :
Petite digression pour dire que j'ai passé la soirée d'hier en cie d'un gars, qui était à Gènes il y'a qq années, en première ligne, puisqu'aux côtés du type qui s'est fait flinguer sous son nez par un flic affolé.
De la vraie EG révolutionnaire donc.
Sans rapports avec les petits Babeuf et autres Bisounours valets du Système qu'ils servent aveuglément, en conformistes fanatiquement conservateurs qu'ils sont.
Et il m'expliquait que passer de l'EG au FN lui avait semblé assez logique, puisque lui, anti-libéral radical, avait néanmoiins tjrs été relativement proche de l'idée de nation, et qu'il n'avait donc aucunement le sentiment d'avoir renié quoi que ce soit.
Le seul point où j'ai été un peu surpris, c'est quand il m'a dit qu'il avait tjrs senti un sentiment un peu patriote, trés diffus certes, mais cependant bien présent, au sein de l'EG.
pour le cas des marxistes, je veux bien croire que ce sentiment ait existé, notamment à la base ("achetez français")
en revanche, pour les internationalistes style trotsko, c'est moins intuitif
l'anecdote est intéressante en tout cas
j'ai du mal à cerner dans quelle mesure les rapprochements de ce style, à la Soral finalement, sont en lien avec le phénomène rouge-brun de la fin des années 80, à l'époque où certains membres de la CGT venaient sur Courtoisie il me semble
nouvelle droite-marxistes hier, versus populistes nationaux-prolétariat (au sens générique) aujourd'hui
en quelque sorte, ça aurait commencé par les composantes intellectuelles avant de passer aux masses ?
le phénomène aurait été diverti par la parenthèse de diabolisation de la droite nationale ?