Macron est donc devant un dilemme:
-nommer un pm de gauche avec un gouverneent homogène de gauche, comme l'exige le PS; il renoncerait dès lors à sa réforme retraites qui était le seul acquit important de son mandat.
-procéder à la dissolution avec le risque de voir arriver une majorité RN et associés, RN qui attend désormais la prochaine présidentielle..
Et cela suite à une réaction sanguine de Retailleau en apprenant la nomination de Lemaire aux Armées. Il aurait essayé d'appeler Lecornu, sans succès; il aurait pu alors appeller Macron, mais il a choisi de pleurnicher sur la place publique.
Il a de ce fait perdu son statut d'homme d'Etat, qu'il avait jusqu'ici soigneusement cultivé.
Alors, qui pour occuper le fauteuil?
Ce ne peut être normalement un président de parti: donc pas de Faure, de Glucksmann (pdt de Place Publique), de Rousseau ni de Roussel.
Macron serait sans doute tenté de nommer Hollande; ce serait vu comme une provocation, mais ça, il ne s'en rend peut-être pas compte.
Il essaiera de trouver quelqu'un de faible envergure en souhaitant qu'il se plante, mais pas avant l'adoption d'un budget pour 2026.
Reste à voir la position que prendront les parlementaires des différentes factions de l'arc-en-ciel auxquels revient maintenant le pouvoir politique.
Quant à Macron, le mieux pour lui et les Français serait qu'il laisse faire le gouvernement et ne se mêle plus de la politique intérieure. Qu'il continue donc à s'occuper des Armées et des Affaires Etrangères où il fait plutôt bien le job.