Celui-ci pas si charlatan qu'on le prédisait, et pour preuve :
"Le président Javier Milei a annoncé ce vendredi le retour de l'Argentine sur le marché international de la dette après plus de sept ans d'absence, avec le lancement d'un emprunt obligataire libellé en dollars.
Cet emprunt à quatre ans sera assorti d'un taux d'intérêt de 6,5% et est le premier du genre depuis 2018, a précisé le ministre de l'Économie, Luis Caputo. L'Argentine négocie actuellement un prêt d'environ 7 milliards de dollars auprès des banques et doit faire face à des échéances de plus de 4 milliards de dollars en janvier.
"Nous revenons sur les marchés des capitaux", s'est félicité le président ultralibéral Milei dans un message diffusé sur la chaîne X.
"C'est une avancée très importante", a souligné Luis Caputo lors d'une interview accordée à la chaîne A24, indiquant que cela contribuera à faciliter la constitution de réserves, une condition exigée par le Fonds monétaire international (FMI) pour l'octroi de prêts au pays.
En 2024, l'Argentine a enregistré un excédent primaire de 1,8% (hors charge de la dette) et vise 1,6% pour l'année en cours. La dette publique reste relativement élevée à 85% du PIB (comme en 2018) et reste fortement libellée en devises en devises étrangères (55%)."
Pour mémoire la dette française, on devrait plutôt dire, "la dette Macron", s'élève à 115% du PIB ?
"Il a été difficile de constituer des réserves car, contrairement aux pays qui refinancent généralement leur dette, l'Argentine, n'ayant pas accès au crédit, a dû la rembourser", a expliqué le ministre.