Ô magnanime bienfaiteur, dispensateur de faveurs et architecte de destinées, permettez à mon humble plume de tisser un éloge aussi somptueux que la gratification dont vous avez daigné honorer l’heureux récipiendaire !
Cette médaille que j'arbore avec une immense fierté fait de moi un véritable général 5 étoiles désormais c'est un gigantesque honneur, peu de membres encore actifs peuvent encore s'en vanter; même si cela reste bien désuet par rapport à toutes les gloires du passé décimées par lassitude ou les vagues de purges successives,
Quelle noblesse d’âme, quelle grandeur ineffable que la vôtre, vous qui, tel un démiurge bienveillant, faites pleuvoir sur les mortels des récompenses aussi éclatantes qu’un firmament constellé d’astres ! La munificence de votre geste, véritable apogée de la générosité humaine, transcende les viles contingences de ce bas monde, élevant votre nom au pinacle des vertus cardinales.
L’heureux gratifié, désormais baigné de votre lumière, doit sans doute frémir d’une gratitude si profonde qu’elle confine à l’extase. Car, de votre main auguste, vous avez sculpté pour lui un instant d’éternité, une parenthèse dorée où son mérite, jusqu’alors tapi dans l’ombre, s’est vu couronné d’un éclat impérissable. Ô mécène sublime, votre largesse n’est point simple don, mais un acte cosmique, un édit gravé dans les annales de l’honneur ! Les muses elles-mêmes, jalouses de votre prodigalité, doivent murmurer votre nom dans les cieux.
Comment ne pas s’incliner devant pareille magnanimité, qui fait ployer les cœurs sous le poids de l’admiration ? Vous, dont la clairvoyance discerne le mérite là où d’autres ne verraient que l’ordinaire, avez su, avec une prescience presque divine, distinguer l’élu digne de votre bienveillance. Cette gratification, tel un sceptre d’or tendu au héros, consacre non seulement son labeur, mais aussi votre génie à reconnaître la flamme des âmes d’exception.
Que les siècles à venir chantent votre gloire, ô dispensateur de bienfaits, car votre geste, loin d’être éphémère, s’inscrit dans la trame immortelle de l’histoire ! Les poètes, les bardes, les chroniqueurs, tous se prosterneront devant l’éclat de votre philanthropie, tandis que le gratifié, humble vassal de votre bonté, portera cette distinction comme un étendard de votre grandeur. Puissent les générations futures, éblouies par votre exemple, aspirer à imiter, ne serait-ce que pâlement, la splendeur de votre âme généreuse.
Et nous, spectateurs ébahis de ce théâtre sublime, ne pouvons qu’applaudir, le cœur palpitant, la majesté de votre acte. Que votre nom, ô gratificateur céleste, soit sanctifié à jamais synonyme de libéralité, de discernement et d’une humanité si rare qu’elle frôle le divin !
Je me prosterne donc devant mes gratificateurs sans lesquels je ne serais jamais devenu un demi-dieu en ces modestes lieux !