candidus
Vous le savez, je n'ai pas le pouvoir de fermer un sujet. C'est celui de la modération, à laquelle nous pourrions faire valoir que cette conversation ne comporte aucun propos répréhensible du point de vue de la loi, n'appelle personne à la haine ou au génocide, ni révélations classées "secret défense", ni non plus attaques personnelles ou propos insultants. Bref, c'est une polémique innocente.
Mais je ne le fermerais pas parce que nous avons encore des éléments à considérer, des aspects qui n'ont pas été assez pris en compte.
Je prends juste un exemple : le valet de chambre de Hegel.
Hegel a dit "il n'y a pas de héros pour son valent de chambre". Ce n'est pas strictement exact. Il a repris cette phrase (tirée d'où, je l'ignore), pour y ajouter ensuite (ce que l'on cite moins !) que la proposition est vraie. Mais ce n'est pas parce que le héros n'est pas un héros, mais parce que le valet de chambre est un valet de chambre.
Ce qu'on nomme "héros" ici, ce sont les grands personnages historiques, les grands hommes : Alexandre, César, Louis Xive, Charles Quint, Charles Brelan, Philippe Deux paires etc.
La citation veut donc rejoindre Montaigne et dire que aussi haut que soit le trône, on n'est jamais assis que sur son cul. Le valet de chambre est là pour passer les serviettes et venir nettoyer les chiottes lorsque son maître a un peu débordé à la soirée d'hier soir. Son point de vue n'est pas à négliger, ni faux, mais c'est le point de vue du valet de chambre.
Dans ce qui nous occupe, se pose-t-on la question : jusqu'à quel point suis-je un valet de chambre ?