chevalier-du-temple Zelinsky a déclaré que quoi qu'ils décident, il ne cédera pas un pouce du territoire ukrainien.
Tant mieux, Chevalier. Personne ne lui demande de céder quoi que ce soit, puisque en Ukraine la Russie ne s’occupe de rien d’autre que de ce qui lui a toujours appartenu, c’est-à-dire la vraie Ukraine, disons « svelte et de taille fine ». Quant à la partie galicienne actuelle, côté ouest, qui la rend obèse et dont la présence aura été la cause de toute la guerre postérieure contre les russophones, partie ouest anormalement surajoutée naguère par les Soviets, elle peut retourner en Pologne rejoindre les Galiciens qui s’y trouvent naturellement. Les Galiciens n’ont rien à fiche en Ukraine, qui est historiquement rien que russophone et bien plus réduite de territoire (« svelte et de taille fine ») que la territorialement obèse actuelle (pour cause d’URSS).
Toute la malignité sournoise du plan occidental antirusse (2014-2025) a été de parachuter à Kiev un pouvoir galicien, à bras néonazis, ataviquement haineux des russophones, pouvoir qui leur chercherait aussitôt noise et provoquerait in fine un conflit larvé puis direct avec l’Ours russe. Conflit que, bien sûr, nous attiserions à mort (argent et armement), et conflit par lequel nous avons espéré l’ébranlement, le vacillement et, si possible, l’effondrement même de l’État fédéral russe, visée ultime et non dite de tout notre plan.
Bref. Notre but : la Russie. Notre moyen : l’Ukraine, très ancienne partie intégrante de l’empire russe de tout temps (Ukraine que nous avions récemment « captée » par une OPA lente, aussi sournoise qu’hostile).
Que de machiavélisme, est-ce pas, Chevalier…
Eh bien, nous avons échoué.
La Russie nous a mis en échec.
L’Opération spéciale russe, qui va atteindre tous ses objectifs initiaux, a finalement deux objectifs : nettoyer notre « caca » occidental en Ukraine, et en même temps refonder celle-ci sur sa base historique pérenne, c’est-à-dire enfin débarrassée des séquelles soviétiques qui lui ont attiré tant de malheurs a posteriori dans l’histoire récente.