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Je n'emploie normalement pas ce mot, que je juge discriminatoire. Par ailleurs, j'ai l'impression qu'il n'y a pas une catégorie de gens couverte par le mot, mais plutôt beaucoup. Un article de le Figaro.fr m'amène à ouvrir un fil dédié:
Les «cassos», cette population à laquelle les classes populaires refusent de ressembler.
Cette insulte est prise au sérieux par les sociologues et les historiens car elle symbolise la fracture du petit peuple. Pour ceux qui l’emploient, le «cassos» n'est pas une victime du système, il lui porte préjudice. Il est un assisté, une charge.
Je résume:
- le mot est plutôt employé par les classes moyennes inférieures, celles qui gagnent 2500 €/mois à 5000 €/mois et qui triment pour nourrir la famille, payer le logement, payer l'école, financer la voiture, etc ... et qui subissent l'insécurité et les nuisances des populations péri-urbaines
- c'est une clientèle pour LFI et le NFP, ceux qui supportent l'assistanat français à son paroxysme. Ruffin est amer sur ce sujet, dénonçant la stratégie de Mélenchon d'abandonner le monde du travail.
- il n'y a pas une catégorie bien définie. Ce sont plutôt des gens peu ou pas actifs qui encaissent les diverses allocations de l'abondant catalogue français. C'est le désordre des mômes sales et bruyants, qui ne vont pas à l'école ou pas pour y travailler. Il y a les "mamounes", ces femmes non mariées et mères de familles nombreuses, mais aussi des couples légitimes.
- être "cassos" c'est aussi le comportement inadéquat, on jette tout à côté des poubelles, on chahute la nuit.
Qu'en pensez-vous ?