vivarais
Certes, mais la simple circonstance que le procureur fasse des réquisitions aussi sévères augmente la probabilité de condamnation : s'il avait requis la relaxe, la probabilité de condamnation aurait été plus faible.
Et puis cette réquisition est en elle-même un scandale absolu. Il ose affirmer que "un principe clé n'est pas discutable : entre les droits humains et la protection de la souveraineté de l'Etat, les droits humains doivent prévaloir dans notre système heureusement démocratique." Ah bon ? Mais qui est-il pour affirmer cela ? La démocratie, c'est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Si le peuple, par l'intermédiaire des représentants qu'il a élus, décide que la sécurité et la souveraineté doivent primer sur les droits des migrants, un obscur juge non élu n'a pas à s'opposer à cette volonté populaire. Il prétend défendre la démocratie, mais en réalité, il bafoue les principes démocratiques les plus élémentaires.