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C'est d' abord la piste, le sable, la piste, le sable.
C'est la chaleur sans ombre et le vent chaud venant du désert, c'est la caravane de dromadaires au loin sur le haut de la dune , comme un découpage de papier ....
C'est surtout et avant tout le balancement du dromadaire qui berce sur ses pieds élastiques prenants la forme du sable brûlant.
C'est aussi la démesure du temps au rythme lent de l' avancée de la caravane.
Alors, je repense à Rabat et ses jardins, le palais du roi et la vie intense la nuit, cette fillette à qui j' avais donné deux dinars qui traînaient dans le fond de ma poche,et que j' ai vu négocier pour manger avec un marchand dans le souk...