[supprimé] Allons bon ! Et donc, "il va se passer quoi ?", ou "que va-t-il se passer ?" plutôt.
Alimentez encore le HS.
Vous mettez là des exemples qui n'ont strictement rien à voir avec la tournure "Ce qui va se passer".
On vous a dit la bonne langue, et Candidus vous l'a également rappelée. Mais vous refusez d'entendre. Non seulement vous faites erreur, mais encore vous êtes têtu : double tare.
Libre à vous d'accompagner le laisser-aller post-soixante-huitard de la langue de Racine et de Molière, qui compte aussi, parmi ses sinistres récents avatars, l'atroce écriture dite "inclusive", qu'on tente même d'imposer officiellement aux moutons de Panurge français. Mais ceux qui tiennent au français correct ne veulent pas de votre monstrueux "Qu'est-ce qu'IL se passe", qui écorche les yeux et les oreilles.
Oui, cette monstruosité est maintenant admise, voire encouragée. Mais c'est une chose récente, presque au même titre que les sauvages "Mme LA ministre", "LA juge", "la docteure", la procureure", "l'écrivaine" et la "sculpteure", que, à n'en pas douter, vous plébiscitez aussi, vu votre laisser-aller langagier habituel.
Cela étant, l'on comprend que vous soyez incapable de discerner la fine différence de registre entre, d'une part, le si correct et si léger "Ce qui va se passer", et, d'autre part, sa lourde distorsion, aussi plouc que tardive, mais surtout béotienne, "Ce qu'IL va se passer". Dites-le avec cette basse époque, décadente dans sa langue comme en toutes choses.
Les gens qui ont fait leurs humanités restent, quant à eux, avec Victor Hugo, qui a dit : "Robespierre, je sais ce que vous avez dit à Saint-Just ; comme je sais ce qui se passe quai des Théatins. "Et avec Chateaubriand : "Je vais être obligé d’écrire au gouvernement tout ce qui se passe."
Victor Hugo et Chateaubriand n'ont pas écrit l'absurde et syntaxiquement irrationnel "Ce qu'IL se passe."
Bonsoir chez vous.