Aujourd'hui la chanteuse nommée Beyoncé sort un album country, et tous les médias s'en félicitent. En soit, la country et les Américains, on s'en ficherait pas mal, mais ce traitement médiatique mérite quant à lui notre intérêt.
Premier point à relever : les médias se gargarisent qu'une noire investisse un des derniers refuges blancs, ces salopards qui ne doivent rien avoir en propre, aucune territoire, aucune institution, aucun endroit où exister par eux et pour eux, puisqu'il nous faut disparaître de la face de la Terre.
Deuxième point : nos médias jugent l'information hautement importante. Ce n'est pas notre pays, ce n'est pas notre musique, ce n'est pas notre chanteuse, mais ces imbéciles de journalistes passent leur temps collés aux réseaux sociaux américains.
Troisième point : l'appropriation culturelle, c'est pour les autres. Aujourd'hui un blanc qui se fait des dreadlocks se fait fustiger, mais quand une noire fait de la country, c'est formidable. Parce que les sales blancs et les pauvres noirs.