Simon En revanche, il y a un phénomène dont nous avons peu parlé : l'apparition de phénomènes mafieux dans certaines grandes villes (notamment à Grenoble). Des bandes qui rackettent des entreprises du bâtiment, en les menaçant de représailles si elles ne paient pas, ça rappelle bien les pratiques des mafias italiennes ou latino-américaines. Et tout ça, c'est très inquiétant.
C'est très inquiétant en effet, et ce qui est encore plus inquiétant est ce que tu écris sur les italo-grenoblois. J'ai des amitiés anciennes à Grenoble - ville ou j'ai habité de longues années - dans des familles d'origine italienne.
Le phénomène actuel se situe à un moment où justement les vieux parrains calabrais de la Ndrangheta qui contrôlaient ce que ces mafias ont conservé passent la main et où l'influence de cette mafia décline. D'un autre côté, la municipalité a abandonné toute politique de sécurité, enlevé les caméras, diminué les moyens de la police municipale et laisse filer, alors que les moyens de l'Etat dans la ville sont insuffisants.
Alors les maghrébins sont sortis de leurs business habituels de drogue et prennent la place, et ils se sont mis à racketter le secteur du GC-TP de manière honteuse.
Dommage pour eux, les siciliens de Cosa Nostra s'installent et vont bientôt renvoyer les maghrébins à leurs points de deal, et réinstaurer "l'ordre" qui prévaut dans le sud-est depuis 3 décennies : aux italiens et corses les jeux, la prostitution, le racket (soft) , l'immobilier, le blanchiment et aux maghrébins la drogue. Tout cela va finir dans un bain de sang très bientôt.
D'ailleurs, à Paris on n'a que des ânes, le gouvernement ne sait pas faire ce que faisaient de Gaulle avec le SAC et les corses , ou Mitterrand-Deferre: utiliser les corses et les italiens contre les arabes.
Bien entendu, une politique publique répressive très dynamique enverrait tout ce monde dans des prisons type CECOT de Tecolupa au Salvador et on n'en parlerait plus très rapidement.