La dernière mouture de l'étude Agrican vient d'être publiée, qui examine l'état de santé des agriculteurs, premiers exposés aux pesticides et de loin, et donc véritables canaris dans la mine sanitaire. (source)
Or si quelques cancers sont effectivement surreprésentés, notamment les lymphomes (+47%) et myélomes (+27%), l'impact sur leur mortalité globale reste faible, et ils souffrent globalement moins de cancers que les autres, du fait qu'ils ont un mode de vie plus physique, et sont moins exposés aux émissions des transports, moins fumeurs, et plutôt plus aisés.
En revanche l'étude ne dit rien sur les problèmes de fertilité (certains pesticides ciblent la reproduction des insectes et affectent les humains) ou respiratoires.