andrejhy quelle solution difficile et réaliste voyez-vous pour revenir à la paix en Europe, compte tenu de la situation actuelle ?
Les américains s’interdisent d’intervenir en Europe dans une guerre totale avec la Russie.
Pensez-vous ? Les Américains ne s'interdisent au contraire rien du tout. C'est là notre propagande médiatique.
Au contraire, ils sont dans la guerre la plus totale contre la Russie, mais attention (et c'est là la malignité) : la guerre totale par proxy. Au fond, c'est très lâche : ils saignent à mort l'Ukraine à la place de leurs "boys". Poutine l'a formulé dès le début : "Ils vont faire la guerre à la Russie jusqu'au dernier soldat ukrainien".
Les US sont donc dans une guerre totale, mais le proxy a ses limites. À terme, les Ukrainiens céderont par épuisement et les US devront eux-mêmes descendre sur le terrain (ou peut-être d'abord leurs idiots utiles dans l'UE. Vous savez de qui je parle en premier... Or c'est justement là que les Russes attendent au tournant.
andrejhy Les européens et l’Ukraine ne sont pas en capacité de gagner une guerre totale contre la Russie.
En effet. C'est pourquoi les US pourraient avoir à y aller finalement eux-mêmes et assumer toutes les conséquences. Comme l'a dit le président russe d'une petite voix : "La Russie n'a pas encore déclaré la guerre ni activé les vrais moyens." Mais remarquez, il y a des contacts directs entre Américains et Russes, par dessus la tête du régime de Kiiv et de l'UE réunis. Mais la Russie a prévenu les Américains : "Plus vous verserez de l'huile sur le feu, plus nous serons durs dans la négociation." C'est de bonne guerre.
andrejhy De plus le Kremlin en est parfaitement conscient, toute menace est sans effet.
On ne voit pas comment la première superpuissance nucléaire planétaire, qui de plus est dans sa sphère géopolitique, peut être battue. Ou alors on n'est pas réalistes. Elle surenchérira à chacune de nos nouvelles surenchères.
andrejhy Et on ne peut que regretter l'incompétence surtout diplomatique des dirigeants européens incapables de prévoir en 2022 le résultat catastrophique possible de leur prise de position pour un belligérant dans un conflit qui ne les concernait pas.
Pour le nucléaire, on ne sait rien. Mais pour le reste, en effet : on ne voit pas plus loin que le bout de notre nez dans notre course folle à la provocation.