Just Samantha2 Jusqu'à maintenant, ce n'est pas la guerre.
Nous voilà rassuré.
Mais oui. De facto, il me semble qu'il vous échappe ce qu'est une véritable guerre déclarée, et les moyens d'une telle guerre. En l'occurrence actuellement, c'est techniquement pour la puissance russe une "Opération spéciale". Même si elle utilise quelques moyens de guerre relativement forts. Mais ce n'est pas la guerre déclarée dans le sens classique du terme. Au reste, la Russie ne la déclarera jamais au peuple ukrainien, slave comme elle. Elle combat un régime que nous y avons illégalement installé par coup d'État en 2014, et ne combat nullement le pays en soi.
La vérité c'est que nous autres Occidentaux, avons voulu "grenouiller" sournoisement en Ukraine depuis Maïdan 2014, contre la Russie. Celle-ci (à qui rien n'échappe) a alors averti d'y prendre garde. Et maintes fois nous avons délibérément ignoré les mises en garde diplomatiques.
Résultat, la réponse à notre "grenouillage" en catimini en Ukraine durant dix ans est finalement arrivée en 2022 :
Déclenchement de l'Opération spéciale. Bien logique réponse du berger à la bergère. Point de "grenouillage" sournoisement antirusse en Ukraine de notre part, et point n'aurait eu lieu la reprise de la Crimée (si russophone) ni l'intervention russe de février 2022. C'est nous qui sommes la cause première des malheurs de l'Ukraine. En réalité, c'est notre victime. Les faits prouvent que nous y sommes bien les provocateurs initiaux.
Moi j'aime la logique : d'abord notre "grenouillage" antirusse, ensuite la riposte de 2022. En un mot, ne mettons pas la charrue devant les bœufs. D'abord les bœufs de notre "grenouillage", ensuite la charrue de l'intervention russe.
Just J'ai plutôt l'impression que c'est l'occident qui fait monter les enchères, livraison de chars puis de missiles de plus longues portées, d'avions et on évoque à présent des troupes.
Vous avez raison. C'est bien notre "grenouillage" en Ukraine longtemps sournois, et maintenant à visage découvert (car aux abois) qui fait monter les enchères. Très juste. Mais la Russie fera évidemment monter les enchères et les moyens à proportion. À chars, chars et demi, à missiles, missiles et demi, à avions, avions et demi. Et ensuite… (hélas, trois fois hélas), faisons bien attention à la montée de nos enchères.
Just Vous allez nous dire que la colonne de chars et de véhicules blindés de 60km n'était qu'une petite partie de l'armée russe? Et pourtant, elle a dûe faire face à un manque d'équipements flagrants une fois le premier assaut repoussé, les mobilisés étant eux-mêmes obligés d'acheter leur package militaire, même si depuis elle a rectifié le tir.
Je ne sais. Ce sont vos dires. Ou les dires de LCI devenue à un point incroyable la "voix de Kiiv". Bref, ni vous ni moi ne sommes des spécialistes militaires. Quant à l'avenir de Kiev, attendons patiemment le mot de la fin. Dans des opérations militaires, il y a des allers et des retours.
Just La lenteur de l'armée russe est une de ses composantes et non pas un choix délibéré. Elle mise sur une usure des forces ukrainiennes et du soutien occidental. Quand aux ukrainiens, ils se battent pour défendre leur pays, pas besoin d'être instrumentalisés, vous pouvez au moins reconnaître cette réalité.
Étant réaliste, je ne puis reconnaître ce qui n'est pas la réalité. La réalité vraie c'est que nous avons délibérément installé le régime de "Kiiv" par coup d'État, régime qui fricote officiellement avec le néonazisme et qui élève des statues à Bandera, pour qu’il nous serve, à moyen et long terme de "bras mécanique" pour atteindre, voire ensuite abattre la puissance russe. Oui, nous avons bien instrumentalisé ce régime et ces (malheureuses) forces ukrainiennes, chair à canon sur le terrain, dans notre guerre de "proxy" contre la Russie. Tout cela pour ne pas y envoyer nos "boys" et nos garçons. Pourtant c'est bien notre guerre, nous Occidentaux, contre la Russie. Cette Russie qui ne nous montrait pourtant aucune hostilité, bien au contraire, dans les années 1990 et début 2000. C'est seulement à partir de 2004 à 2007 que les Russes ont commencé à prendre conscience de notre mauvaise foi à son égard. Nous avons voulu, et aujourd’hui nous voulons toujours être les seuls maîtres du monde. Cela, la Russie et le reste du monde, __ univers majoritaire __, n'en veulent plus. Et par conséquent, ne le permettront plus. La roue de l'Histoire a tourné. Disons qu’aujourd’hui nous jouons vraiment notre sort en Ukraine.