filochard La guerre est un outil politique, le terrorisme n'est qu'une manière de la faire.
c'est ce que je disais....
filochard Un type qui s'éprend d'une cause et qui agit dans son coin en s'en réclamant, n'est pas un terroriste..
Ben si, il est une partie de l'outil politique.
bien sûr que non. Un type qui poignarde des passants, n'est pas une action planifiée par un groupe.
Un attentat terroriste c'est comme une opération de services secrets d'un état: il y a une structure, une hiérarchie, une décision politique, une planification en aval et une mise en oeuvre.
Les opérations des gouvernements via leurs services spéciaux, secrets,, etc, c'est, justement du terrorisme.
filochard J'explique: si je suis membre d'un groupe qui veut mener des opérations terroristes pour un but politique, je ne vais pas m'emmerder à percer des quidams dans la rue.
Ben si, c'est la tactique de l’État Islamique, les milles entailles.
les opérations à but de massacre requièrenent justement le nombre parmi les victimes. Sinon pas d'impact. Un type poignardé ou égorgé c'est un meurtre. Le régime qu'on veut affecter gère ça très bien car c'est anecdotique.
Les casernements américains et français de Beyrouth qui explosent causant respectivement dans les 250 et les 60 bidasses morts, c'est autrement plus marquant.
La tuerie du Bataclan, dans les 130 morts, aussi.
Dans les deux cas un travail de préparation, de la part de deux pelés trois tondus, en liens avec des groupes dits terroristes, c'est ainsi autrement plus efficace qu'un type qui poignarde un passant.
L'autre aspect est la revendication.
la différence est très importante, notamment pour la gestion préventive du phénomène, laquelle pose d'autres problèmes.
La France entre 2011 et 2015 a coordonné le travail de certains groupes islamistes sunnites en Syrie, groupes menant des opérations de terrorisme contre le gouvernement syrien, telles explosions dans des commissariats, attaques de casernes, attentats dans des lieux administratifs. Tout ça sous le libellé "rebelles".