Et un de plus. Le président gabonais, Ali Bongo, un gars bien né puisque déjà fils d'un très célèbre chef d'état africain, Omar Bongo, vient de perdre la tête de son pays, renversé lui aussi par des militaires.
Ce pays est vraiment un grand ami de la France, et les gabonais ont longtemps fait la pluie et le beau temps dans notre paysage politique, débarquant même des ministres qui ne leur plaisaient pas sur un simple coup de fil. Macron était d'ailleurs allé se prosterner devant le Bongo, lui aussi. Le bon gars.
Nous avons encore là-bas 400 soldats, plusieurs milliers de ressortissants, et de très nombreux intérêts. Qui ne sont pas en danger, pour le moment.
Europe1
Les militaires gabonais qui ont pris le pouvoir à Libreville ne pointent pas les intérêts français dans le pays, au contraire de la crise politique au Niger. Si elles ne sont pas impactées pour le moment, les armées françaises jouent la discrétion pour éviter que ce putsch de généraux ne se transforme en coup d'État anti-français.
Même si Wagner ne semble en rien faire partie de souci, ça n'a pas empêcher certains journalistes de les mettre sur le tapis. La bécasse blonde de C dans l'air, par exemple... Qui n'a pas été suivie sur ce coup-là, les autres ayant dans la tête plus que des racines de cheveux.
Après le Mali, le Burkina, la Guinée, le Niger, le Soudan, le Gabon... Sauf qu'au Gabon, les militaires ont voulu débarquer une famille qui s'incrustait au pouvoir depuis 1967, Ali s'apprêtant à donner les rênes à son fils pour la suite du règne.
Les militaires gabonais ont dit non !