Le problème avec la police française
Ces dernières décennies les élites françaises ont voulu une police à leur image - bonne élève et férue de droit -, d'une loyauté inconditionnelle (13 mars 1958), et apte à satisfaire une justice de plus en plus pointilleuse sur les formalités juridiques - au détriment de l'ordre.
Le résultat est une police plus docile que virile, avec le petit doigt sur la couture du pantalon mais peu apte au contact, paniquant volontiers en situation tendue, ayant du mal à intimider sans violence, dont les chefs sont des sciences-potards sans réelle expérience de terrain.
Le phénomène est empiré par la frustration des éléments virils auxquels on interdit d'aller remettre de l'ordre, et que l'on somme de jouer le rôle de sacrifice humain pour entraver les délinquants sans les blesser. Cela pousse ces hommes à fuir la police.
Et pour faire bonne mesure, ajoutons ce flot de haine vomi contre eux par les médias, et le fait qu'ils se savent méprisés par leur hiérarchie progressiste, jusqu'au plus haut sommet de l'état. Cela fait fuir les candidats potentiels, et pousse la police au repli, au corporatisme, au rejet d'une société qui les rejette, au je-m'en-foutisme.