france2100 Harvard n'a rien à cirer des quotas. Le recrutement se fait sur deux critères principaux: 1/ la capacité à payer des études au tarif d'Harvard et 2/ le niveau intellectuel de l'étudiant. Concernant le niveau intellectuel, un étudiant peu argenté mais très brillant peut recevoir des aides de l'Université ou de fondations américaines diverses.
Les USA ne maintiennent leur avance technologique, scientifique et culturelle que grâce au recrutement d'étudiants puis de diplômés très brillants qui viennent s'installer, deviennent profs/chercheurs, cadres supérieurs dans les multinationales ou entrepreneurs dans la tech ou dans d'autres domaines (gastronomie, art, commerce). Si les étudiants repartent après leurs études, ils seront américanisés à vie et resteront de bons amis et alliés des USA.
Les 8 universités anciennes de l'Ivy League et les plus récentes comme Berkeley, Stanford, UCLA et cie font toutes la même chose. La matière grise est un business. Un très bon jeune ingénieur+docteur débute à 50 k€ de base en France et met un bon moment pour atteindre les 100 k€ s'il les atteint un jour. Aux USA, on recrute les spécialistes d'intelligence artificielle à 200 kUS$, ce qui n'en fait pas des richissimes vu le coût de la vie américaine.
Par contre, il n'y a pas les asiatiques dans ton graphique, pourtant tellement présents sur la cote Ouest.