zenon
Le sujet est d'importance.
Il faut bien comprendre que ce sont les richesses économiques que nous produisons qui, en étant réparties ensuite entre salariés (salaires), patrons (bénéfices) et puissance publique (prélèvements obligatoires destinés à financer la protection sociale et les services publics), garantissent notre niveau de vie.
Or le fait est que notre économie produit de moins en moins de choses, elle ne produit plus les richesses nécessaires pour nous garantir notre niveau de vie. L'ampleur de nos déficits commerciaux et la stagnation du PIB par habitant le montrent bien. Il en résulte, forcément, un appauvrissement généralisé progressif de la population. Les gens n'en sont pas vraiment conscients, parce qu'ils comptent sur l’État pour distribuer des aides sociales. Mais l’État ne peut pas distribuer des richesses et du pouvoir d'achat qui n'existent pas, sauf à recourir aux déficits. Et effectivement, le gouvernement finance la paix sociale à coups d'aides, de chèques, donc de déficits. Mais ça ne peut pas durer éternellement.
L'importance des déficits publics et des déficits commerciaux montre clairement que nous vivons au-dessus de nos moyens.