filochard
Historiquement la polycratie française était largement pro-arabe. Rappelez-vous de De Gaulle, Chirac, Mitterrand, et de la politique arabe de la France. Les Arabes sont faibles, donc victimes, les Israéliens forts, donc coupables. Rhétorique judéo-christo-progressiste de base.
C'est avec l'américanisation des deux dernières décennies que le soutien à Israël s'est imposé comme la seule posture acceptable. J'ai en fait été surpris par cette nouvelle radicalité de la polycratie. Et même s'il y avait déjà du gaz dans l'air, jamais je n'aurais cru voir la Nupes exploser sur une querelle aussi triviale que le mot "terrorisme", dont l'instrumentalisation était pourtant encore notoire il y a vingt ans. Internet a efforyablement américanisé le débat public.
Si les choses se sont un peu adoucies ces derniers jours, l'attitude actuelle de Radio Paris semble relever du pas de deux : soutien à Israël évidemment mais saupoudré d'appels à céder des territoires, et de quelques reportages sur les Palestiniens, pour se donner bonne conscience.